Îles de Guadeloupe : 4 phares à découvrir à l’occasion des Journées européennes du patrimoine

Le phare de l’îlet du Gosier
Perché sur l’îlet du Gosier, ce phare est un symbole pittoresque : rouge et blanc, il constitue le point focal de ce petit îlot corallien. Il est accessible en bateau depuis la plage de la Datcha, dans la commune du Gosier, comptez une trentaine de minutes pour un aller-retour, mais aussi en kayak ou en paddle depuis la plage ou enfin à la nage, pour les plus sportifs d’entre vous. L’îlet se trouve à 500 mètres de la plage.
Édifié en 1930, il est l’un des plus reconnaissables de Guadeloupe, offrant un décor parfait pour des photos souvenirs. Son architecture en maçonnerie, ponctuée d’une lanterne rouge, fait écho à l’esthétique nautique traditionnelle.
Visiter cet îlot est une halte paradisiaque : eaux cristallines, sable blanc, snorkeling optimal... un moment d’immersion tropicale garanti, avec le phare comme gardien discret de votre farniente.
Le phare de la pointe de Vieux-Fort
Dominant l’extrémité sud de Basse-Terre - dans la petite commune maritime de Vieux-Fort - ce phare blanc de 21 mètres de haut dresse sa silhouette sur un éperon rocheux et guide l’entrée de la rade de Basse-Terre ainsi que le passage du canal des Saintes.
Construit courant 1953 et inauguré en 1955, il a remplacé un site marqué par un naufrage en 1947 et symbolise la transition entre océan Atlantique et mer des Caraïbes.
Le lieu enchante par son panorama : les îles des Saintes à l’horizon, la rade en contrebas, un décor sauvage et dramatique. Certains audacieux viennent y sauter dans une eau limpide ou faire du snorkeling au pied des falaises volcaniques.
Le phare de l’Anse à la Barque
À l’ouest de Basse-Terre, entre Bouillante et Vieux-Habitants, l’Anse à la Barque est un joyau classé « site naturel » depuis 1980 - une crique préservée bordée de cocotiers, de mangrove et de vestiges historiques.
Au fond de cette baie, se dresse une tourelle cylindrique blanche : le phare principal, construit en 1931 en béton, qui guide les marins grâce à son feu tricolore (secteurs bleu, vert, rouge) visible jusqu’à 14 km. Un second fanion (phare annexe) sur la pointe aide à indiquer l’entrée de nuit. La maison du gardien, bâtie en 1933 avec des matériaux issus des réparations d’après-guerre, témoigne du passé.
Ce site, à la fois naturel et historique, offre une plongée visuelle et culturelle. La baie de l’Anse à la Barque est un site naturel classé et donc protégé. Il vous promet une baignade tranquille, avec une eau peu profonde.
Le phare de l’îlet de Petite-Terre
Perché sur Terre-de-Bas, ce phare ancien haut de 35 mètres est le plus vieux de Guadeloupe. La construction débute en 1838 avec des pierres envoyées du continent, et le phare est mis en service en juillet 1840. Il domine une île classée réserve naturelle, abritant iguanes, oiseaux migrateurs, et une flore endémique précieuse.
Il a été automatisé en 1972 lorsque le dernier gardien a quitté l’île. Aujourd’hui, il est inscrit au titre des monuments historiques et est classé réserve naturelle. L’accès est très encadré, avec seulement deux navettes journalières au départ de Saint-François. Le phare, localement appelé « phare du bout du monde », a été reconverti en musée de la faune et de la flore.
Ces phares sont de véritables sentinelles - lumière, mémoire, beauté - qui incarnent l’âme maritime des îles de Guadeloupe.