Après 6 jours de course, le skipper de SynerCiel est dans les Alizés. Jean Le Cam est à la bagarre dans l’Est de la flotte après quelques frayeurs au passage d’une dépression au large de Madère.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la collision avec Jean-Pierre Dick a été évitée de peu. « On a failli se rencontrer avec Virbac-Paprec 3, deux fois dans la même nuit. C’était assez rigolo - enfin je dis cela maintenant ! » Deuxième frayeur quelques jours plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le film de la nuit aurait pu s’appeler : Cauchemar au large de Madère. J’étais sous solent et grand-voile 1 ris quand une rafale de vent à souffler à 38 nœuds. SynerCiel s’est à moitié couché sur l’eau. Ce moment ressemblait à un coup de vent que l’on rencontre dans le grand Sud ! »
Heureusement, ces incidents n’ont en rien entamé la bonne humeur du « roi » Jean qui a fait partager les détails de sa tenue vestimentaire et de sa toilette.
Vacation du 13 novembre :
« Je suis sous spi, il fait beau. Je suis en chaussettes roses, crocs marrons, slip et t-shirt (…). Je ne vais pas faire une photo car après vous allez être effrayés. »
Les dernières nouvelles du bord reçues ce matin réchauffent l’atmosphère. SynerCiel file à 16 nœuds dans les Alizés : les températures grimpent et le t-shirt est de rigueur même s’il y a constamment de l’eau sur le pont. Jean Le Cam prend également le temps de bien manger : « Hier soir, je me suis fait un petit parmentier. De la folie. Ça devrait être obligatoire à bord tellement c’est bon ». Au classement de 12h ce midi, le skipper de SynerCiel a réduit son retard au premier de 50 milles en 24 heures.
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