Instaurer une redevance sociale à la charge des armateurs pour améliorer l'accueil des marins en difficulté dans les ports français : telle est la demande de deux sénateurs de zones littorales, Charles Revet (UMP Seine-Maritime) et Danielle Michel (PS - Landes) pour pallier un financement insuffisant ne permettant plus d'envisager la pérennité du fonctionnement des associations.
Charles Revet appelle de ses vœux une redevance "service de bien être" "modulable port par port" avec un montant qui "resterait compris entre 20 et 40 euros", permettant de financer à titre d'exemple, bénévoles et salariés de l'Association havraise d'accueil des marins (et de l'AGISM, Association pour la gestion des institutions sociales maritimes) qui depuis 30 ans répondent aux recommandations d'une convention de l'Organisation internationale du travail.
De son côté, Danielle Michel qui prend en exemple le foyer Escale Adour du port de Bayonne, relaie la proposition des gestionnaires de cet accueil de créer un "droit portuaire social", dont le montant serait fixé en fonction du tonnage du navire et intégré dans le coût global du transport maritime, dévolu au financement de ces foyers d'accueil pour le bien-être des marins.