Les pêcheries dotées du label "pêche durable" du Marine Stewardship Council (MSC), le plus répandu au monde, gèrent de mieux en mieux la ressource et s'efforcent de limiter leur impact sur les écosystèmes, révèle jeudi un rapport de l'organisation indépendante.
Le document, qui mesure les impacts environnementaux des pêcheries certifiées MSC entre 1999 et 2012, fait état de près de 400 améliorations au sein de celles-ci. Ces améliorations résultent de la mise en oeuvre de plans d'actions d'une durée moyenne de trois ans, indique MSC dans un communiqué.
"Les stocks des pêcheries certifiées sont en meilleur état", a expliqué Margaux Favret, une responsable de l'organisation présente dans 20 pays. Ainsi, 13 pêcheries dans le monde ont amélioré l'état du stock sur lequel elles opèrent en mettant en place des mesures spécifiques. La gestion des pêcheries (nombre de licences accordées, nombre de prélèvements, instauration de quotas...) s'améliore également, indique le rapport. "Les pêcheries ont des systèmes de gestion de plus en plus efficaces, transparents, avec des objectifs clairement définis et surtout des objectifs qui permettent de fixer des quotas de façon réactive par rapport à l'état du stock", a souligné Margaux Favret.
Ce rapport intervient après la publication en avril dans la revue scientifique Biological Conservation d'une étude affirmant que nombre de pêcheries dotées du label MSC ne respectent pas les critères de la pêche durable.
Le poisson certifié MSC représente 7% du total mondial des captures de produits de la mer. Dans le monde, 312 pêcheries sont dotées de l'écolabel bleu, dont six en France, parmi lesquelles la pêcherie de sardine de bolinche de Bretagne Sud.