La semaine qui s'annonce n'apportera aucun répit sur le front des intempéries, avec une succession de perturbations entrecoupées de brèves accalmies. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane rythmeront ces prochains jours.
Dans un contexte météo général marqué depuis plusieurs semaines par des conditions fortement dépressionnaires, la semaine s'annonce encore agitée.
Près de la Manche, le courant zonal solidement établi ne montrera aucun signe d'essoufflement avec plusieurs passages pluvieux accompagnés de vents assez forts (on ne parlera plus de tempête mais seulement de coups de vent). Dans le même temps, la mer sera agitée avec des creux plus importants en direction des côtes nord de la Bretagne et du Cotentin. Entre les perturbations, les traînes seront actives avec des grains virulents et un risque d'orages et de grêle. Le grésil pourrait même s'inviter grâce à une masse d'air bien refroidie en altitude.
Le long de l'Atlantique, le vent d'ouest sera majoritaire, à quelques nuances près. En effet, à l'avant des perturbations, le vent s'orientera au Sud-ouest avant de virer au Nord-ouest à l'arrière des fronts froids qui balaieront le bassin. On notera aussi la présence de fronts froids plus actifs sur Nord Gascogne en raison de la proximité du courant fortement perturbé toujours très dynamique sur l'Atlantique nord et générateur de puissantes lignes de grains orageux. Le tout sera assorti d'une longue houle d'ouest avec des creux qui pourront avoisiner les 3 à 5 mètres au large. Avec une augmentation des coefficients de marée, le risque de submersion pourrait refaire parler de lui.
Enfin près de la Méditerranée, c'est un régime de mistral et de tramontane qui se met en place ce lundi et qui se maintiendra toute la semaine. Le vent sera très turbulent sur les rivages de la Grande Bleue avec des rafales qui pourront atteindre souvent les 90-110 km/h sur les caps et côtes exposés. Entre les côtes corses et la Côte-d'Azur, gare aux grains orageux et à la forte instabilité en mer, en liaison avec une dépression qui viendra se caler sur le golfe de Gêne et qui n'évoluera quasiment pas de la semaine.