Depuis le mois de juin, la France a affronté de nombreux épisodes météorologiques violents. Des inondations en juin dans les Pyrénées à la grêle, dramatique pour les vignes de Touraine et du Bordelais, jusqu'à la tempête Dirk de Noël, la facture est salée.
Selon la Fédération française des sociétés d'assurances, la facture des dégâts météorologiques sur 7 mois est d'environ 1,5 milliard d'euros, soit l'équivalent de la moyenne annuelle.
Dernier événement chiffré, les inondations qui ont touché le département du Var à la mi-janvier ont entraîné des dégâts à hauteur d'environ 200 millions d'euros, a annoncé jeudi le président de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA). Deux zones ont été particulièrement concernées par l'épisode pluvio-orageux des 18 et 19 janvier. Celle de l'Est-Var, sur le bassin versant de l'Argens, où les cumuls ont entraîné la submersion de la basse vallée de ce fleuve, une région vouée à l'agriculture et au tourisme, et celle de Hyères, La Londe, et Le Lavandou. Dix-huit communes du Var ont demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Lors des fêtes de fin d'année, la tempête Dirk a coûté 200 millions d'euros à la Bretagne. Les intempéries de l'été 2013 sont chiffrées à 850 millions et les inondations dans le Sud-Ouest, pour le seul mois de juin, ont entraîné 270 millions d'euros de dégâts.
"Ces phénomènes climatiques sont de plus en plus importants. On n'a pas eu d'incident considérable, on a eu des multitudes de sinistres", a souligné le président de la FFSA.