La compagnie italienne et le port vont notamment déployer des technologies de nettoyage des gaz ("scrubber") permettant d'éliminer jusqu'à 97,1% du dioxyde de souffre et environ 90% des particules fines sur les navires qui en sont équipés. "Nous ne souhaitons pas être une menace", a déclaré à la presse le PDG du groupe Costa, Michael Thamm.
Le groupe Costa s'engage aussi à déployer des navires propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL), dont le premier exemplaire à sortir des chantiers de construction finlandais, le Costa Smeralda, est attendu en avril 2019 à Marseille. Le port de Marseille a pour sa part été le premier en France à installer un système de branchement électrique pour les ferries qui assurent les traversées entre le continent et la Corse, un dispositif qui pourrait être à terme appliqué aux navires de croisière pour passer du fonctionnement moteur à l'alimentation électrique "sans rupture de service" à bord.
Plusieurs associations de protection de la nature se sont alarmées l'été dernier de la pollution de l'air générée par les quelque 460 escales annuelles des géants des mers à Marseille. En juillet 2017, France nature environnement (FNE) estimait le nombre de particules fines dans l'air jusqu'à 100 fois plus élevé à proximité du port qu'ailleurs dans la ville.