Imaginée en 1960 par le RWYC (Royal Western Yacht Club) et parrainée, pour sa première édition, par le journal The Observer, le nom de baptême de The Transat sera l’OSTAR pour Observer Single-handed Trans-Atlantic Race. Depuis, la mythique transatlantique en solitaire a forgé sa légende, changé de nom, de port d’arrivée … mais jamais de concept. « Un homme, un bateau, l’océan », voilà bien la manière la plus simple de résumer cette ascension de l’Atlantique par la face nord, d’est en ouest, contre les vents et courants dominants. Cette course fait preuve d’une ouverture totale avec la possibilité donnée aux monocoques et aux multicoques de s’y aligner. Organisée tous les 4 ans, elle a, au fil des éditions, donné à la course au large en solitaire ses lettres de noblesse. Si Sir Francis Chichester restera le premier vainqueur, Eric Tabarly la remportera à deux reprises (1964 et 1976) et Loïck Peyron trois fois (1992, 1996 et 2008). Sur les quatorze vainqueurs, onze sont français, François Gabart, le dernier en date, s’étant imposé entre Plymouth et New-York en 2016. C’est dire si l’épreuve puise ses racines en Angleterre, et cultive une histoire de cœur avec les marins hexagonaux.
Brest, port océanique par excellence
OC Sport Pen Duick, qui avait repris l’organisation de The Transat en 2004 alors que la course périclitait, souhaitait donner un nouvel élan à la course pour ses soixante ans, tout en préservant ses valeurs et ses spécificités. La France et plus particulièrement la Bretagne sont aujourd’hui les places fortes incontestées de la course au large, à plus forte raison en solitaire. C’est pour cette raison que Brest accueillera le départ.
The Transat 2020 s’ouvrira bien évidemment au grand public qui pourra arpenter le village installé sur les quais, de Brest au printemps 2020.