Le premier départ de l’édition 2019 du Trophée Rolex a été donné dans des conditions idéales : vent proche des 10 nœuds, grand soleil et mer calme.
Vers 12h30, le comité de course a libéré les « Epoques Marconi B » sur un parcours d’une quinzaine de milles au large de Saint-Tropez. A la barre de Jour de fête, Michel Desjoyeaux ne cachait pas son plaisir de se retrouver au milieu de ces bateaux légendaires, bien loin des bateaux modernes : « C’est incroyable de voir ces bateaux historiques naviguer. Je navigue sur Jour de Fête, un très beau voilier de 1930 qui va vite dans le petit temps car très étroit. La journée va être calme mais nous devrions bien marcher dans ces conditions. Je navigue d’abord pour me faire plaisir, sur de beaux bateaux, avec des personnes sympathiques. J’ai beaucoup navigué en équipage comme skipper mais aussi comme équipier. On apprend plus à plusieurs. On parle ici de navigation de plaisance et il y a dans ce mot plaisir. Les marins ici sont venus pour ça. On a toujours quelque chose à apprendre de l’histoire de ces bateaux. Les technologies que l’on voit aujourd’hui étaient déjà innovantes à l’époque comme l’utilisation du bout qui fait son grand retour à la place du métal, trop lourd. Je suis né dans un bateau en bois, c’est une structure vivante. C’est tout un art et il perdure ici avec les restaurations minutieuses et l’entretien de ces bateaux. »
Au classement général de cette première journée Cippino II occupe provisoirement la première place. Ce Sloop Bermudien de 1949 dessiné par German Frers devance Comet et Stormy Weather. Jour de Fête de Michel Desjoyeaux se place 7e de la manche du jour.