
Importé en France il y a une petite quinzaine d’années par le célèbre surfeur hawaïen Laird Hamilton qui s’en servait initialement pour glisser dans les vagues, le stand up paddle s’est progressivement développé sous différentes formes comme la très athlétique « race » (« course » en anglais) et bien sûr la balade sur l’eau plate, une pratique ludique et accessible qui l’a fortement popularisé auprès du grand public. Debout sur cette grande planche de plus de 2,50 m avec une pagaie entre les mains pour se déplacer sur l’eau, des milliers de nouveaux pratiquants ont pu découvrir les sensations de liberté, de glisse et de bien-être que leur procure cette formidable alternative au kayak.
Distance maximum : 2 milles des côtes
Depuis mai 2014, la législation indique que seules les planches mesurant plus de 11’6 (3,50 m) en construction rigide et quelques rares modèles gonflables présentant une double chambre, sont autorisés à naviguer jusqu’à 2 milles des côtes. Les autres planches plus courtes et la majorité des modèles gonflables (avec chambre simple) sont contraintes de rester dans la bande des 300 mètres de la côte. Quel que soit le plan d’eau choisi (mer, lac, rivière), avant toute sortie en paddle, il faut choisir un bon endroit calme (sans vagues ni courant), sans obstacles (rochers, digues), sans trafic maritime (bateaux, jet-ski…) et avec des zones d’accostage faciles (cales ou plage).
Pensez à consulter la météo sur METEO CONSULT Marine pour éviter les changements radicaux de vent et les orages.
- Ne partez jamais en balade avec le vent fort dans le dos (vent de terre), vous risquez de rencontrer de vraies difficultés à revenir à votre point de départ.
- Ne vous engagez pas sur un long parcours sans connaître vos capacités physiques et les lieux.
- Soyez attentif au froid (équipement néoprène pour les eaux < 18°), aux dangers du soleil (crème, chapeau…) et à la déshydratation pour les sorties prolongées.