Oceanix, une ville flottante futuriste pour accueillir les réfugiés climatiques

C'est une certitude : aujourd'hui des milliards d'habitants vivent sur des côtes menacées par la montée des eaux et par des évènements climatiques extrêmes : ouragans, tsunamis... Face à ce constat, ONU-Habitat soutient le projet du cabinet d'architectes danois Bjarke Ingels Group pour la start-up Oceanix et soutenu également par le MIT (Massachusetts Institute of Technolgy) : d'immenses plateformes de 15 000 m2 reliées entre elles dans le but de créer une ville flottante afin d'accueillir les réfugiés climatiques. Chaque plateforme serait fixée au fond de la mer et reliées entre elles à la surface. Un premier prototype, baptisé "Oceanix City", sera très prochainement construit par le cabinet danois, et devrait même être ouvert au public et amarré sur l'East River à New York.
Designing and building #FloatingCities for people to live sustainably on the ocean. Humanity can live in harmony with life below water. #OceanixCity @UNHABITAT pic.twitter.com/rR7ip3BppJ
— OceanixCity (@OceanixCity) 5 avril 2019
Chaque plateforme pourrait accueillir 300 personnes pour atteindre au total 10 000 réfugiés, un nombre idéal d'habitants pour le cabinet d'architecte car cela permettrait une autonomie totale en termes d'énergie, d'eau potable et de chaleur. Les bâtiments seront construits en matériaux durables comme le bambou ou le bois, et pas plus hauts que sept étages. L'eau sera fournie grâce à la récolte de l'eau de pluie et à la désalinisation. Quant aux déchets, ils seront transportés via des tubes à un centre de tri pour être recyclés. Une agriculture "sous-marine" sera mise en place avec à des cages sous les plateformes pour élever des fruits de mer, des algues...
Un projet utopique, qui pour le moment, manque de financement. Certains voix s'élèvent déjà craignant que ce projet, comme beaucoup d'autres de ce type, ne soit finalement réservé qu'aux personnes les plus riches, s'éloignant ainsi de l'objectif de base : accueillir les réfugiés.