Quel shorty de plongée choisir pour l’été ?

Plongée
Par Le Figaro Nautisme

Quand la température de l’eau grimpe, enfiler une combinaison intégrale devient vite une contrainte. C’est là que les spring suits, plus connus sous le nom de shortys, s’imposent comme l’arme idéale pour profiter des fonds marins sans avoir l’impression d’étouffer. Plus courts, plus légers, mais toujours protecteurs, ils séduisent autant les plongeurs loisir que les snorkelers ou les amateurs de sports nautiques.

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Quand la température de l’eau grimpe, enfiler une combinaison intégrale devient vite une contrainte. C’est là que les spring suits, plus connus sous le nom de shortys, s’imposent comme l’arme idéale pour profiter des fonds marins sans avoir l’impression d’étouffer. Plus courts, plus légers, mais toujours protecteurs, ils séduisent autant les plongeurs loisir que les snorkelers ou les amateurs de sports nautiques.

Tous les shortys ne se valent pas. Coupe, matière, épaisseur : le choix du bon modèle dépend avant tout de l’endroit où vous plongez... et de ce que vous faites sous l’eau.

Shorty néoprène classique 2 mm : la référence passe-partout

C’est le modèle que l’on trouve sur tous les pontons : un shorty en néoprène 2 mm, manches courtes, jambes courtes, qui offre une bonne isolation thermique sans compromettre la mobilité. Ce type de combinaison est pensé pour des eaux entre 22 et 26°C.
Les marques comme Cressi (Med X) ou Mares (Reef) proposent des modèles robustes, parfaits pour ceux qui plongent de manière occasionnelle ou veulent une combinaison qui dure. Ce sont aussi les shortys les plus accessibles en termes de prix, souvent sous la barre des 100 €.
Leur principal avantage ? Une coupe simple, qui s’adapte à la plupart des morphologies, et une épaisseur qui convient à la majorité des destinations estivales.

Néoprène ultra-stretch : confort haut de gamme pour les eaux chaudes

Pour ceux qui recherchent une sensation de seconde peau, les modèles en néoprène ultra-stretch 1.5 à 2 mm changent la donne. Plus souples et plus légers, ils sont taillés pour la performance : nage prolongée, longues explorations en snorkeling, ou plongées successives sans gêne.
O’Neill (Hyperfreak) et Xcel (Comp X) sont des références dans ce segment, avec des combinaisons qui épousent parfaitement le corps tout en offrant une grande liberté de mouvement. Ces shortys sont particulièrement appréciés dès que la température de l’eau dépasse les 26°C.
En revanche, la finesse du néoprène stretch réduit un peu la protection thermique par rapport aux shortys classiques. Ce type de combinaison s’adresse donc aux pratiquants actifs, qui bougent beaucoup, et qui recherchent avant tout le confort.

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Les shortys hybrides : néoprène et lycra pour les eaux tropicales

Dans les zones où l’eau flirte avec les 28-30°C, les shortys entièrement en néoprène deviennent parfois trop chauds. C’est là qu’interviennent les modèles hybrides, qui mêlent panneaux en néoprène fin (1-2 mm) sur le torse et des inserts en lycra sur les bras et les flancs.
Leur objectif ? Apporter juste ce qu’il faut d’isolation sur les zones sensibles tout en optimisant la respirabilité. Ces combinaisons sont idéales pour des activités à la surface, comme le snorkeling ou la nage en eau libre, où la régulation thermique devient cruciale.
Rip Curl (Dawn Patrol) et Decathlon (Subea SCD) proposent des modèles hybrides bien conçus, légers, qui sèchent rapidement et évitent l’effet « étuve » après quelques minutes sous le soleil.

Manches longues, jambes courtes : le choix des navigateurs et des snorkelers

Souvent boudés à tort, les shortys à manches longues ont pourtant leur public. Ils offrent une protection UV renforcée sur les bras et les épaules, zones souvent négligées mais particulièrement exposées. Pour ceux qui pratiquent du snorkeling en surface ou qui passent du temps à la barre, c’est un choix malin.
Les surfeurs ont depuis longtemps adopté ces modèles, et les marques comme Billabong ou Quiksilver proposent des shortys manches longues au look soigné, avec des matériaux stretch et des coupes ajustées. Côté thermique, ils se situent dans la même tranche que les shortys classiques, idéals pour des eaux à partir de 24°C.

Choisir son shorty, c’est un peu comme choisir ses palmes : tout dépend de votre manière de plonger. Si vous privilégiez la polyvalence et la robustesse, un modèle classique en néoprène 2 mm restera un compagnon fiable pour toutes vos sorties estivales. Les plus sportifs, eux, trouveront leur bonheur dans les shortys ultra-stretch qui se font oublier dès les premiers mouvements. Quant aux amoureux des eaux chaudes et des longues balades en surface, les modèles hybrides ou à manches longues leur offriront cette touche de confort et de protection supplémentaire qui fait toute la différence après plusieurs heures au soleil.

Quel que soit votre choix, le spring suit parfait est celui qui vous permet d’oublier qu’il est là... et de profiter pleinement des sensations de liberté qu’offre la plongée estivale.

Et avant de partir plonger, ayez les bons réflexes en consultant la météo sur METEO CONSULT Marine et en téléchargeant l'application mobile gratuite Bloc Marine.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...