

Selon les prévisions fournies par METEO CONSULT, une dépression active doit balayer la Bretagne dimanche, générant des vents de 35 à 40 nœuds et une houle avoisinant les 5 mètres en mer d’Iroise et dans le nord du golfe de Gascogne. Même si le front doit s’évacuer lundi, l’état de la mer restera encore marqué, et une nouvelle dépression est attendue dès mercredi, réduisant la fenêtre de tir.
« Nous ne sommes pas vraiment gâtés par la météo depuis le départ de La Solitaire avec des trains de dépressions qui passent en Atlantique Nord. Nous avons déjà dû adapter la première étape. Ce qui n'a rien enlevé, il me semble, au côté sportif de ce parcours. Et là, nous devons, de nouveau, réussir à composer avec la météo », souligne le directeur de course Yann Chateau.

Avec ce départ décalé d’une journée, l’heure reste encore à préciser, le parcours officiel a dû être ajusté. « Le fait de décaler le départ nous a obligés à anticiper aussi un peu la suite. On a une dernière étape qui est très longue. On se doit d'arriver à Vigo au plus vite afin d'avoir un temps de repos des marins qui soit optimal et pouvoir repartir le dimanche pour la dernière étape. Donc effectivement, le parcours est modifié. Ce sera un parcours en direct vers Vigo, en direct sur le papier parce qu'en réalité, la trace des marins sera bien différente d’une ligne droite. Il y aura plusieurs chemins », précise le directeur de course.
La marque de passage des Birvideaux, entre l’île de Groix et Belle-Île, a ainsi été supprimée. Après le contournement de la pointe de Bretagne, les 34 solitaires encore en lice mettront directement le cap vers le Finisterre. Un choix dicté autant par la météo que par la nécessité de tenir un calendrier serré.
Cette étape s’annonce engagée et tactique : comme le souligne METEO CONSULT, l’instabilité dans le sillage du front froid attendu lundi pourrait encore compliquer les trajectoires, rendant chaque option déterminante pour la suite du classement.