
Le skipper de Banque Populaire a coupé la ligne du Vendée Globe dimanche à 18h35'52", après 78 jours 5 heures 33 minutes et 52 secondes en mer, 3h17 après François Gabart.
En coupant la ligne d'arrivée du Vendée Globe aux Sables d'Olonne dimanche à 18h35'52'' après 78 jours 5 heures 33 minutes et 52 secondes de course, Armel Le Cléac'h s'est adjugé la deuxième place de la 7e édition du Vendée Globe pour sa deuxième participation. Une magnifique performance pour le marin originaire de la Baie de Morlaix qui sera resté en tête de flotte une bonne partie de la course et qui aura livré une bataille hitchcockienne à son adversaire François Gabart. « Je suis heureux d'en finir et content de ma course ! J'ai mis du charbon pour ne pas rater la possibilité d'entrer dans le chenal, ça n'aurait pas été pareil sinon ! Mes objectifs sont remplis à 95% ! J’étais venu chercher la victoire, mais deuxième, c’est tout de même très bien ! C'était une belle bagarre avec François presque tout au long de la course et je le félicite pour sa performance », a déclaré Armel Le Cléac'h après son passage de ligne.
Mais le skipper de Banque Populaire peut avoir des regrets. Tout d'abord parce qu'il a déjà connu les joies de la deuxième place, lors de l'édition 2008-2009, derrière un certain Michel Desjoyeaux. Et aussi parce qu'il n'avait qu'un seul objectif au départ des Sables d'Olonne de 10 novembre dernier : remporter ce Vendée Globe. D'autre part, la course s'est jouée en grande partie sur une mauvaise lecture des fichiers météo après le Cap Horn. Armel Le Cléac'h a opté pour une route plus septentrionale que son adversaire qui a eu plus de vent en partant plus à l'Est. S'en est suivi un retard de 100 milles pour Le Cléac'h, qu'il n'a jamais pu combler face à un François Gabart qui n'a pas commis d'erreur. Double vainqueur de la Solitaire du Figaro, double vainqueur de la Transat AG2R, le skipper de Banque Populaire monte ainsi pour la deuxième fois consécutive sur la deuxième marche du podium de la circumnavigation en solitaire, sans escale et sans assistance. Le skipper fait maintenant route vers le chenal.