VIDEO - C'est une curiosité : Yann Eliès n'a encore jamais couru la Transat Bretagne-Martinique. Celui qui a tenté la Solitaire du Figaro pendant 12 saisons avant de la remporter en 2012, n'avait jamais eu l'occasion de s'aligner sur la première course de la saison Figaro.
Yann Eliès a un palmarès qui parle pour lui: double vainqueur du Trophée Jules Verne en 2002 et 2005, champion de France de course au large en 2006, skipper de Generali pour le Vendée Globe 2008-2009 et vainqueur 2012 de la Solitaire du Figaro. Pourtant, celui qui a aussi remporté la Generali Solo 2001 (course de fin de saison en Figaro), n'avait jamais pu s'aligner sur le départ de la transatlantique Figaro. «Je pense à cette course depuis pas mal d'années car elle est pour moi la course parfaite, explique-t-il. La flotte de la Transat Bretagne-Martinique, ce sont des marins de haut-niveau qui se comparent à arme égale.» Il s'agit de la seule transatlantique en solitaire à se courir en monotype.
L'envie retrouvée
A quelques jours du départ, Yann Eliès se dit très satisfait de sa préparation et de ses classements lors des stages de Port-La-Forêt. Au pôle d'entraînement, il a pu se mesurer à 11 des concurrents inscrits pour la transatlantique. «Pour nous, les anciens, ce n'est pas forcément la maîtrise de l'outil qui pose problème mais l'envie et l'investissements qui nous permet d'y être. Pour ma part, j'ai retrouvé le support avec beaucoup d'envie, surtout après les 3 à 4 mois de disette que je viens de vivre.» Yann Elies s'aligne sur la ligne de départ avec le soutien du groupe Queguiner. Ce dernier a aussi souhaité engager une association brestoise: Leucémie Espoir.
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