A la veille de la finale, ce samedi à La Rochelle, Pierre Leboucher et Nicolas Le Berre s’apprêtent à jouer leurs deux régates du jour en pole position.
Ce vendredi matin, Pierre Leboucher semble serein. « Nous allons essayer d’être très bons aujourd’hui car meilleurs on sera, plus simple ce sera samedi », résume le jeune marin. Pourtant, les premiers jours de compétition n’ont pas été de tout repos.
Mercredi, le duo anglais Patience-Glanfield leur a reproché un refus de tribord, contesté par les deux Français et donc jugé à terre. Très vite, la sentence tombe : disqualification. « Nous n’étions pas en position favorable pour nous défendre, analyse Pierre Leboucher après coup. Nous savons que les anglais jouent les règles de course et ne font pas de cadeau. Nous sommes des concurrents directs. » Pourtant le coup fut rude. « Nous ne savions pas trop comment gérer cette situation avec Nicolas, explique le sportif. Finalement, une fois sur l’eau jeudi matin, nous avons réussi à nous concentrer pour faire juste ce que nous avions à faire sans penser à la veille. » Les marins ont le droit d’enlever de leur bilan leur plus mauvaise course donc ils ont perdu leur joker mais pas leurs rêves de victoire.
12 places de plus au classement général
Les Français ont réussi une très bonne progression depuis leur coup dur de mercredi en grimpant régulièrement (6,2,1), jusqu’à détrôner les Australiens qui occupaient la tête depuis le début du Mondial. « Nous devons maintenant rester concentré jusqu’au bout », insiste Pierre Leboucher. Les deux marins forment un duo tout neuf et pourtant ils se connaissent bien : Nicolas Le Berre était le coach de Pierre Leboucher avant de devenir son équipier. « Mais notre duo fonctionne bien car il s’est très vite adapté à être plus coureur qu’entraîneur, assure Pierre Leboucher. Et l’avantage c’est que nous nous connaissions très bien avant même de commencer à naviguer ensemble », explique-t-il. La formule semble payer.
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