Gustavia, l’un des ports les plus sûrs de la Caraïbe

Escale privilégiée des plaisanciers qui apprécient ses infrastructures modernes et la qualité des services qui y sont proposés, le port de Gustavia accueille tout au long de l’année de nombreux yachts en provenance du monde entier, dont certaines des plus belles unités au monde.
Tradition et modernité, loin des clichés
Moderne tout en restant fidèle à son passé, Gustavia fait partie de ces endroits où il fait bon jeter l’ancre et se laisser enivrer une ambiance à la fois chic et décontractée. Loin des clichés, la capitale de l’île a su conserver son authenticité malgré l’essor du tourisme au début des années 1980, qui a poussé l’ancienne petite bourgade articulée autour de sa rade à se doter d’infrastructures répondant aux besoins d’une clientèle exigeante. Ainsi, les maisons aux toitures rouges construites à flanc de colline et les cases typiques bordant les rues pavées côtoient de manière harmonieuse les bâtiments historiques datant de l’époque suédoise, les galeries d’art et les boutiques vendant des griffes prestigieuses, qui ont fleuri un peu partout dans la ville.
Le passé suédois aux quatre coins de la capitale
Difficile d’occulter le passé suédois de Saint-Barthélemy lorsqu’on se promène dans les rues de Gustavia. Elle était autrefois appelée « Le Carénage », avant que l’île ne soit cédée aux Suédois par la France contre un droit d’accès pour les navires français au port et aux entrepôts de Göteborg. Son nom, qu’elle doit au roi de Suède Gustav III, ses édifices en bois et en pierres tels que l’ancienne Mairie, le Clocher ou le Wall House, ou encore certains noms de rues sont les témoins directs de son héritage scandinave.
Un héritage que l’on retrouve également en visitant les vestiges de ses trois forts, Oscar, Gustav et Karl. Pour découvrir l’histoire de Saint-Barthélemy, ne manquez pas le parcours historique, qui emmène les visiteurs à la découverte des sept bâtiments remarquables de l’île. Tous classés Monuments historiques, ils ont la particularité d’avoir été édifiés sous l’ère suédoise, entre 1785 et 1878. Parmi eux, le presbytère catholique de Gustavia et la célèbre Maison Dinzey. Également connue sous le nom de Brigantin, cette maison du XIXe siècle est l’une des rares rescapées du grand incendie de 1852.