Bilan de l'hiver sur nos côtes : douceur généralisée, sécheresse en Méditerranée...
Un mois de décembre doux et perturbé
Le mois de décembre a été un mois particulièrement doux avec un excédent de température de l’ordre de 2°C. Cet excédent de températures s’explique par la domination des flux océaniques d’ouest à sud-ouest. Des records de douceur nocturne ont même été battus en début de mois en Bretagne avec 13,3°C à Quimper et 13,8°C à Saint-Brieuc. Dans ce contexte météorologique, les précipitations ont été assez abondantes sur les côtes de la Manche et de l’Atlantique avec 128 mm à Cherbourg, 129 mm à La Rochelle et jusqu’à 187 mm à Quimper. En Méditerranée, les précipitations sont souvent déficitaires avec seulement 19 mm à Sète et 20 mm à Ajaccio.
Un mois de janvier plus frais et très venté en Méditerranée
La première quinzaine du mois a été dominé par un anticyclone de blocage avec un temps sec mais peu ensoleillé en raison des fréquents nuages bas piégés sous l’anticyclone. En revanche, une période exceptionnellement durable de mistral et tramontane a concerné le sud-est du pays où le soleil a été très généreux. Au cours de la seconde quinzaine de janvier les perturbations sont revenues dans un flux de secteur nord-ouest plus froid. Il a beaucoup plu sur la côte basque avec une pluviométrie mensuelle de 182 millimètres à Biarritz. Sur les rivages de la Méditerranée, le mois de janvier a été sec avec seulement 11 millimètres recueillis à Leucate et 17 mm à Nice.
Un mois de février printanier
Après quelques jours de temps perturbé en première décade, un puissant anticyclone s’est installé sur la France, persistant jusqu’à la fin du mois. C’est donc un temps calme, sec et très ensoleillé qui a pu dominer la plus grande partie du mois. Grâce à l’ensoleillement généreux et au flux de sud dominant, les températures étaient très élevées l’après-midi avec des records mensuels de températures battus entre la Bretagne et la Charente-Maritime (19,7°C à Brest, 20,5°C à La Rochelle) et sur le golfe du Lion (21,8°C à Sète). Avec la persistance des conditions anticycloniques, les précipitations sont déficitaires ; c’est sur les côtes du Roussillon que la sécheresse est la plus marquée avec seulement 2 millimètres à Perpignan.
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