Cuba, une destination aux multiples visages
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Composé de 4 000 cayes et petites îles, Cuba fait partie des destinations touristiques les plus prisées des Caraïbes. « Il n’y a pas d’hiver à Cuba, du coup, on peut y aller toute l’année. La haute saison touristique, qui permet d’éviter les grosses chaleurs estivales, court de novembre à avril. Pendant cette période, qui attire la majeure partie des visiteurs étrangers, les températures oscillent entre 18 et 26 °C, ce qui permet de se baigner et de se promener sans souffrir de la chaleur, indique Rosa Mejias Jimenez, conseillère tourisme auprès de l’Ambassade de Cuba en France et directrice de l’Office du Tourisme de Cuba. De mai à octobre, il fait plus chaud et il y a parfois de courtes averses qui font rapidement place au soleil. L’été, le tourisme est essentiellement local ».
Santiago de Cuba, la plus caribéenne des villes cubaines
Située au Sud-Est de Cuba, Santiago de Cuba allie à merveille plaisirs balnéaires, urbains et naturels. Très accueillante, la ville, berceau de la Trova cubaine (chansons traditionnelles), est en effet dotée d’un riche patrimoine historique. « Santiago de Cuba, niché en bord de mer dans une vallée verte entourée par la chaîne montagneuse Sierra Maestra, est la ville la plus caribéenne de l’île. On retrouve cet esprit antillais célébré lors du Carnaval de Cuba, du Festival del Caribe et dans le cadre de la Fiesta del Fuego, dans son art, son architecture et sa musique, explique Rosa Mejias Jimenez. C’est une très belle ville, réputée pour sa musique, sa culture, ses plages et son art de vivre ». Selon elle, une visite de l’imposant château de San Pedro de la Roca del Morro, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, ainsi que de la Casa de la Trova s’imposent. Pour découvrir au mieux Santiago de Cuba, ne manquez pas non plus son quartier historique, Parque Céspedes, où l’on peut voir de belles maisons coloniales, ou visiter la Basílica de Nuestra Señora de la Caridad del Cobre, le lieu de pèlerinage le plus sacré de Cuba.
Cayo Largo, ou la nature à l’état brut
Moins connue que Varadero, qui attire la majeure partie du tourisme balnéaire cubain, la petite île de Cayo Largo, qui s’étend sur 37,5 km2 au Sud-Ouest de Cuba, propose une alternative de choix pour les amateurs de plage et de sports nautiques. « Cayo Largo, accessible en bateau ou en avion, est une toute petite île de l’archipel de Canarreos, d’une virginité absolue. C’est un vrai petit coin de paradis où l’on peut facilement s’imaginer Robinson Crusoé », explique Rosa Mejias Jimenez. On y trouve certaines des plus belles plages de Cuba, dont la Playa Paraíso et la Playa Sirena, qui font partie des plus belles plages au monde selon le classement Travellers Choice. « Ces deux plages, idéales pour la pratique des sports nautiques et de la plongée, ont la particularité d’être couverte de sable très blanc et frais, tout en étant baignée par une eau tiède, ce qui est un contraste unique au monde, poursuit-elle. On y trouve dans ses fonds marins intacts et préservés toutes sortes de poissons, de récifs coralliens et de nombreuses espèces aquatiques. À proximité, on peut observer de nombreuses tortues en voie d’extinction dans le monde entier, qui témoignent de la volonté des autorités locales de préserver les ressources naturelles, ou encore des iguanes sur Cayo Iguana ».
Trinidad, un musée à ciel ouvert
Inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1988, Trinidad, située dans la province de Sancti Spiritus, fait partie des hauts lieux du tourisme cubain. « Trinidad, fondée au début du XVIe siècle, est une ville musée, qui conserve la magie de l’époque de la colonisation avec ses rues pavées, ses vitraux et ses maisons aux couleurs pastel, souligne Rosa Mejias Jimenez. La ville, nichée entre la mer et les montagnes de Guamuahaya, permet aussi bien de faire du tourisme balnéaire du côté de la péninsule d’Ancon, ou culturel dans le quartier colonial, ainsi que des randonnées dans la nature. C’est un endroit à part, où la population locale est très accueillante ». En parcourant le centre historique, où le temps semble s’être arrêté, on fait un bond dans le passé jusqu’à l’époque coloniale, période pendant laquelle la ville était au centre du commerce du sucre et des esclaves. Les bâtiments qui entourent la Plaza Mayor, comme l’ancienne église paroissiale Mayor, le Teatro Principal, témoignent toujours de la richesse des propriétaires de l’époque. En se dirigeant à l’Est de la ville, la vallée verdoyante permet d’admirer les vestiges d’une cinquantaine d’usines sucrières, témoins elles aussi du riche passé de la ville.
Avant de partir, pensez à consulter les prévisions sur La Chaîne Météo Voyage.