Les Îles Vierges Américaines, un bijou dans les Caraïbes
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Il demeure des secrets bien gardés. Les Îles Vierges américaines en font partie. Niché entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, à quelque 80 kilomètres à l’Est de Porto Rico, l’archipel composé de trois îles principales – Saint-Thomas, Saint-John et Sainte-Croix –, et d’une cinquantaine d’îlots pour la plupart inhabités, est bien connu des touristes américains, mais beaucoup moins des Européens. Pourtant, ce petit territoire volcanique devenu américain en 1917, qui a vu les drapeaux de sept nations flotter sur ses îles, est un véritable joyau au cœur des Caraïbes. Baignées par un climat tropical, les îles, qui gardent toujours les traces de leur passé colonial dans leur culture, leur architecture, leur musique et même leur gastronomie, font partie de ces endroits où plages de sable blanc, petits ports, nature à l’état brut et villages de charme s’offrent aux visiteurs pour une pause ensoleillée, loin de l’agitation urbaine.
Sainte-Croix, le point le plus oriental des États-Unis
Sur Sainte-Croix, les paysages composés de sommets rocailleux, de plaines côtières, de forêts vierges et de ruines d’anciens moulins à sucre tranchent avec les deux villes historiques de Sainte-Croix, Christandsted et Frederiksted. La première, située sur la côte Nord, a été fondée par les Danois en 1735. En se baladant à pied dans les ruelles de la petite capitale de l’île, on découvre son architecture préservée, et des noms de rues en danois, datant de l’époque coloniale. Frederiksted, sur la côte Ouest, regorge toujours quant à elle de maisons construites en bois. Sur Strand Street, l’artère principale qui borde le Waterfront, on trouve un grand nombre de boutiques, de restaurants et de galeries d’art.
En se dirigeant à l’Est de la ville, on découvre Point Udall, qui n’est autre que le point le plus oriental des États-Unis. Une fois la nuit tombée, touristes et locaux se retrouvent dans les bars très animés où fusionnent toutes les musiques de la Caraïbe, du reggae à la bachata, en passant par le merengue, la salsa, la soca ou encore le calypso et la quelbe. Ne manquez pas le Salt River National Historic Park and Ecological Preserve, où un certain Christophe Colomb a débarqué. Aujourd’hui, ce sont les passagers des yachts de luxe et des bateaux de croisière qui y accostent.
Les amateurs de calme ayant une âme de Robinson Crusoé trouveront quant à eux leur bonheur sur l’île de Buck, une île satellite inhabitée située à quelques encablures de Sainte-Croix. Après l’avoir visitée dans les années 1950, John Fitzgerald Kennedy en a fait l’un des monuments nationaux subaquatiques des États-Unis. Entourée aux deux tiers d’un récif de corail en forme de corne d’élan, présentant des formations extraordinaires et des grottes profondes baignées par une eau cristalline offrant une visibilité à 30 mètres, l’île de Buck fait partie des plus beaux spots de plongée libre des Caraïbes. On peut y observer quelque 250 espèces de poissons.
Saint-Thomas, escale privilégiée des plaisanciers
Changement d’île, changement de décor. Avec ses maisons aux toits rouges et ses remparts de briques, Charlotte Amalie, la pittoresque capitale de l’île, garde les traces de son double passé danois et français. Plus facile d’accès que les autres îles, Saint-Thomas fait partie des escales favorites des compagnies de croisière et des plaisanciers qui viennent naviguer dans les eaux des Îles Vierges Américaines. Plus touristique que les îles voisines, elle est également la plus américanisée. On y retrouve notamment des boutiques de luxe et des galeries d’art.
Pour mettre le pied à terre, direction Charlotte Amalie, considéré par beaucoup comme l'un des plus beaux ports du monde. Une fois à quai, prenez de la hauteur en empruntant le Paradise Tram, un téléphérique qui offre le meilleur point de vue sur l'archipel, avant de visiter le Fort Christian, le plus ancien édifice des USVI.
Saint-John ou la nature à l’état brut
Située à seulement trois milles à l’Est de Saint-Thomas, Saint-John est non seulement la plus petite des îles de l’archipel mais aussi celle dont la nature est restée la plus intacte. En effet, les deux tiers de l’île sont protégés par le Virgin Islands national Park, que l’on peut aussi bien explorer à terre qu’en mer. Affichant une flore luxuriante couplée à une riche faune composée d’iguanes, d’oiseaux de paradis ou encore d’ânes sauvages, l’île est idéale pour les amoureux de la nature mais également les aficionados de sports « outdoor ».
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