Depuis le 28 mars, le premier navire électrique propulsé aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, navigue en Mer Méditerranée. Le 28 mai, il a quitté Israël, seizième étape de son tour du monde. Après 7 jours d’escale principalement dédiés à la découverte de pionniers et d’innovations locales en faveur de la transition écologique, dans le cadre de la réalisation de la série documentaire « L’Odyssée pour le futur », l’équipage a repris la mer en direction de Chypre.
Les coraux de la Mer Rouge, une source d’espoir pour les récifs du monde entier
À Eilat dans le sud du pays, l’équipage est parti à la rencontre de Maoz Fine et son équipe de l’Institute of Marine Science, qui ont récemment découvert que les coraux du Golfe d’Aqaba résistent de manière inattendue au réchauffement de la température de la mer Rouge. Alors que 95% de la population corallienne de la planète, clé de voûte de l’équilibre des Océans, est menacée de disparition à l’horizon 2050, les coraux du nord de la Mer Rouge pourraient permettre de mieux comprendre le problème du blanchissement et de trouver des solutions pour y faire face.
« Israël était le point le plus à l’est de notre Odyssée Méditerranéenne. Pour le navire, les conditions d’ensoleillement y ont été optimales afin de nous permettre de produire de l’hydrogène, bien que mettant le système à l’épreuve de très fortes chaleurs, anormales pour un mois de mai, d’après les israéliens que nous avons rencontrés. Nous avons découvert pendant cette escale un pays plein de ressources pour relever le défi du changement climatique, tant du point de vue de l’innovation technologique que du point de vue humain. » explique Victorien Erussard.