Orques, OFNI : quels sont les dangers qui guettent vraiment nos navigations ?

Culture nautique

Naviguer est une activité qui n’est pas sans risque. Nous avons tous en mémoire, par exemple, les histoires d’attaques d’orques du côté de Gibraltar… Pourtant, si les dommages provoqués par ces animaux sont bel et bien avérés, les statistiques sont formelles : le danger en mer ne vient que rarement des animaux marins…

Quand un bateau croise un animal marin – même de grande taille – c’est souvent l’animal qui est le plus en danger ©CIRCE
Naviguer est une activité qui n’est pas sans risque. Nous avons tous en mémoire, par exemple, les histoires d’attaques d’orques du côté de Gibraltar… Pourtant, si les dommages provoqués par ces animaux sont bel et bien avérés, les statistiques sont formelles : le danger en mer ne vient que rarement des animaux marins…

Les orques, un vrai danger maintenant limité ?

On le sait aujourd’hui, les « attaques » des orques de la région de Gibraltar n’en sont pas. Il s’agit d’un jeu qui a été documenté par l’équipe des chercheurs de Renaud de Stephanis (président et fondateur de l’institut de recherche sur les cétacés CIRCE). Si ce n’est qu’un jeu, il n’en reste pas moins que celui-ci est particulièrement dangereux. Depuis l’été 2020, ce sont plus de 700 bateaux qui ont eu à souffrir de ce que les scientifiques appellent des « interactions ». Les jeunes orques s’approchent des bateaux (essentiellement des voiliers de moins de 20 mètres) et s’amusent avec les safrans. A force de tirer, pousser et taper sur ces pièces mobiles et fragiles, certains navires se sont retrouvés sans possibilité de se diriger et ont dû faire appel aux secours pour venir les tirer de ce mauvais pas. Sept bateaux, à ce jour, n’ont pas eu cette chance. Victime d’une voie d’eau importante, ils ont sombré corps et âme, heureusement sans faire de victime pour l’instant.

Nous avons largement rapporté sur notre site ces attaques, notamment celle dont a été victime l’un de nos rédacteurs. Nous avons également traité dans un autre article (en ligne ICI) des solutions, proposées par les scientifiques, et qui limitent les risques « d’attaque » de plus de 70% et ceux de faire appel aux secours de 80%...

Un consensus scientifique existe pour valider ces dispositions on ne peut plus simple. Les gouvernements espagnols, portugais et marocains communiquent sur le protocole à suivre qui a fait ses preuves. Et pourtant, mi-juillet, deux jeunes orques ont « attaqué » un voilier de 11,80 mètres au large de Penmarc’h (Finistère). Comme du côté de Gibraltar, les animaux s’en sont pris au gouvernail qu’ils ont fini par arracher provoquant une voie d’eau importante ayant nécessité l’aide de la SNSM. Le couple de retraités flamand à bord de leur bateau a en effet suivi les conseils de la préfecture qui, en France, continue de communiquer sur un protocole inefficace (« ralentir, arrêter le moteur et/ou abaisser les voiles… »). Tout le contraire de ce qui a fait ses preuves à Gibraltar, où les conseils sont… de continuer à faire route !

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Quelle que soit l’avarie à bord ou la météo, les sauveteurs de la SNSM interviennent pour sauver les vies en danger ! © Pierre Paoli – SNSM

Quoiqu’il en soit, en respectant le protocole espagnol, le risque de subir une avarie liée à un contact avec des orques est proche de 0 (0,016). Largement de quoi relativiser même si voir arriver en route de collision des animaux de plus de 6 mètres et pesant plusieurs tonnes reste impressionnant et surtout potentiellement dangereux.

OFNI, la réalité d’objets flottants… bien identifiés !

Qu’en est-il des autres dangers pouvant potentiellement causer des avaries à bord de nos bateaux dans les eaux européennes ? Quand on discute avec des plaisanciers, et qu’on leur demande les éléments qu’ils redoutent le plus en navigation, reviennent toujours : la tempête, la terre et/ou les récifs et… les OFNI.

Les OFNI sont les Objets Flottants Non Identifiés. Par définition, ils sont difficilement repérables. Et en cas de collision, ils peuvent générer des avaries importantes, pouvant aller jusqu’au naufrage. Dans les faits, les OFNI peuvent être des épaves, containers tombés à l’eau, troncs d’arbre et tout autre déchet arrivés en mer par inadvertance ou malveillance.

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Vendée Globe 2016 : Kito de Pavant heurte un OFNI et doit abandonner son bateau. Après analyse des images enregistrées par les caméras du bord, l’OFNI est identifié, c’est un cachalot qui a été heurté…

Containers, épaves, billes de bois : un vrai risque pour la navigation ?

En 2023, la SNSM est intervenue 213 fois pour sécuriser des bateaux ayant à subir une voie d’eau (contre 190 en 2022). Mais attention, une voie d’eau n’est pas forcément liée à une collision avec un objet flottant, qu’il soit identifié ou non. Aucune statistique ne mentionne les seules collisions avec des objets flottants, qu’ils soient identifiés ou non.

Ce que l’on sait avec certitude, c’est que les océans regorgent de nombreux déchets d’origine humaine. Et tout d’abord les fameux containers – de plus en plus nombreux - qui ramènent d’Extrême-Orient tous ces objets soi-disant indispensables qui font notre quotidien. En 2009, les plus gros porte-containers embarquaient 13 800 EVP (containers équivalent 20 pieds). Aujourd’hui, les plus gros déplacent 24 000 EVP. Cette augmentation, de tout de même 74% de la capacité, ne fait pas tout. En 2004, 1,3 milliard de tonnes a été transportée par voie maritime en containers. C’est aujourd’hui 20 fois plus. Et combien de ces fameux containers tombent-ils à l’eau ?

C’est peut-être le chiffre le plus difficile à obtenir, tant il est secret. Le World Shipping Council, dont les membres représentent 90% de la capacité mondiale des navires de transport, communiquent un chiffre de… 779 containers tombés à la mer par an sur les années 2017 à 2019. Si certaines associations annoncent des quantités bien plus importantes, allant jusqu’à 100 000 containers tombés à l’eau chaque année, la réalité semble être plus proche des 10 000 « boites » perdues en mer par an. C’est en tout les cas le chiffre le plus communément accepté.

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Combien de containers tombent-ils à l’eau chaque année ? Les estimations les plus réalistes parlent de 10 000 « boites » perdues en mer… © Marine Nationale

Les containers ne sont pas les seuls OFNI que l’on peut rencontrer en navigation. Les billes de bois, tonneaux, mais aussi des épaves en tout genre comme des bouts de mât, des morceaux de coques de bateau et même des voitures ou des réfrigérateurs (?), le tout flottant entre deux eaux, se retrouvent dans les océans. Ils sont littéralement invisibles, même en respectant la plus attentive des veilles.

Par définition, les OFNI sont des objets non reconnus. Il est donc difficile d’avoir des données précises sur les collisions et leurs conséquences. Toutefois, nous avons quelques éléments qui permettent d’en savoir un peu plus. Philippe Borsa est chercheur pour l’institut de recherche pour le développement. A ce titre, et pour ses recherches, il observe la surface des océans - plusieurs centaines de jours en plus de vingt ans. Il a ainsi pu répertorier ce que l’on y voit. Et pour lui « moins de 1% des collisions est dû à des déchets flottants, 99% à des animaux marins… ». Ceux d’entre vous qui naviguent le savent : on voit beaucoup de filets de pêche et des monceaux de plastique en mer. Et beaucoup d’animaux marins. Mais très peu d’objets suffisamment durs pour abîmer un bateau, même lancé à plus de 20 nœuds.

C’est aussi ce que démontre l’étude de deux évènements majeurs : l’ARC – un rallye nautique de bateaux de croisière - et la Route du Rhum, qui se disputent à des périodes similaires et sur une route proche. En 2022, 138 bateaux ont pris le départ de la Route du Rhum. 32 ont abandonné, pour des raisons diverses. Au moins une dizaine ont déclaré avoir eu un problème avec des appendices, ce qui laisse imaginer une collision avec un OFNI. A titre de comparaison, 250 bateaux ont pris part aux différents rallyes ARC en novembre 2023 pour traverser l’Atlantique. Trois abandons, et aucune collision n’a été rapportée par la direction de l’évènement. Rachel Hibberd, en charge de la communication des rallyes ARC nous a confié : « … les collisions avec des objets flottants de toute nature sont rares lors de la traversée de l'Atlantique », a tel point qu’ils ne sont pas comptabilisés par l’organisation !

Quelles conclusions en tirer ? Que la vitesse est un phénomène aggravant entrainant plus de dégâts et donc plus d’abandons ? Sûrement… Mais taper dans un container ou un tronc d’arbre reste un évènement qui mérite d’être signalé au comité de course, ne serait-ce que pour prévenir les autres concurrents sur zone. Donc si les concurrents des rallyes ARC ne communiquent pas sur des collisions avec des OFNI, c’est qu’ils n’en subissent pas. CQFD ! Pour beaucoup, y compris pour de nombreux coureurs au large, les OFNI ne sont pas si « non identifiés » que cela. Il s’agit en majorité d’animaux marins qui n’ont pas le temps de s’enfuir quand ils entendent – trop tard – arriver les bateaux de course qui déboulent à plus de 20 nœuds, alors qu’ils ont le temps d’échapper à des bateaux de croisière qui naviguent à une dizaine de nœuds !

Quels risques prend-on en navigation avec les animaux marins ?

On a bien identifié le risque de « croiser des orques ». Mais existe-t-il un danger à naviguer dans une zone riche en autres animaux marins ?

La seule menace réelle que représente les habitants des mers en navigation est la collision. Il existe des zones où les animaux sont protégés – et donc en nombre important – et où les bateaux sont très nombreux. Prenons l’exemple du sanctuaire Pelagos. Il s’agit d’une zone maritime internationale dédiée à la protection des mammifères marins et de leurs habitats en Méditerranée. Il a été créé par un accord multilatéral entre la France, l’Italie et la Principauté de Monaco, signé à Rome en 1999 et entré en vigueur en 2002. Ce triangle de 87 500 km2 s’étend entre Toulon, le nord de la Sardaigne et le littoral au nord de Rome. On y trouve nombre d’animaux marins, dont le rorqual commun dont la longueur dépasse les 20m pour un poids de… plus de 60 tonnes. Cette baleine est le deuxième plus grand animal au monde après la baleine bleue. Il en resterait 1700 individus en Méditerranée (une population en déclin constant) ; dont quelques centaines dans le sanctuaire Pelagos. On y trouve aussi des cachalots, des animaux dont les mâles peuvent atteindre la taille de 18m pour un poids de 18 tonnes. Autre animal impressionnant que vous pourrez croiser en allant en Corse depuis le continent, la baleine à bec de cuvier (5 à 7 m de long pour 2,5 tonnes) et les globicéphales (5 à 7 m, 2 à 3 tonnes) dont la population est estimée à près de 10 000 individus. Enfin, la zone regorge aussi de dauphins, dont certains spécimens (le dauphin de Risso) dépassent les 4 m.

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Le sanctuaire Pelagos, zone protégée où des animaux marins imposants sont très nombreux. Tout comme les bateaux, d’où un risque de collisions important !

Une étude (Panigada, S., et al. "Proposal to Develop and Evaluate Mitigation Strategies to Reduce the Risk of Ship Strikes to Fin and Sperm Whales in the Pelagos Sanctuary—Final Report." Pelagos Secretariat—Convention; Tethys Research Institute: Milan, Italy. 2020.) démontre que la zone entre le continent et la Corse est particulièrement propice aux collisions entre les animaux de Pélagos et les navires (en l’occurrence, l’étude ne recense que les collisions avec les cargos et les ferries, pas avec les bateaux de croisière).

Mais il n’existe aucune source fiable permettant de savoir combien de voiliers ou de bateaux à moteur de croisière sont victimes d’avaries graves dans cette zone suite à des collisions avec des OFNI.

En revanche, il est certain que le risque majeur en cas de collision est surtout pour les animaux marins qui payent un lourd tribut. Le 26 juillet dernier, un cachalot a été retrouvé mort dans les eaux du détroit de Gibraltar. Il venait d’être percuté par un cargo… D’après Renaud de Stephanis du CIRCE, cinq cachalots sont morts dans cette zone ces dernières années suite à des collisions avec des navires marchands. Soit 5% de la population vivant dans cette région…

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Voici la carte des collisions entre navires et rorquals communs entre 1990 et 2019. Les points gris montrent les animaux sortis indemnes de la collision, en jaune, ceux qui ont été blessés… © Pelagos Sanctuary

Le risque zéro n’existe pas… surtout en mer !

Quand on prend la mer, on en connait les risques. On sait aussi comment les limiter grâce à des outils de plus en plus performants. La météo marine est incroyablement précise, les radars, AIS et autres équipements permettent d’éviter les abordages, le GPS vous positionne au mètre près sur une cartographie où le moindre « caillou » est indiqué, etc. Pour lutter contre les OFNI, il existe aussi des technologies efficientes. En équipant votre bateau de caméras, dont certaines thermiques, et grâce à l’intelligence artificielle, l’ordinateur va repérer et interpréter ce qu’il « voit ». Un moyen rassurant, mais qui ne dispense pas d’une veille attentive et qui n’est pas – encore – sûr à 100%, notamment en ce qui concerne les objets – ou animaux – qui sont sous la surface…

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: Le système Sea.ai vous permettra de détecter les bateaux mais aussi les containers et autres OFNI en route de collision… © Sea.ai

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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