
« Que ce soient avec les adhérents ou à la fédération, nous respections les mesures de confinement. Toute activité nautique est interdite. Certains voudraient continuer à pratiquer leur loisir et nous sommes obligés d’hausser le ton parfois. Il n’y a pas à se poser de questions ! »
Quel est l'impact aujourd'hui pour la FNPP et vos adhérents ? « Nous avions un grand congrès national qui devait se dérouler fin mai et qui va sûrement être annulé et reporté en octobre. Nous ne savons même pas si la saison d’été pourra se dérouler normalement. Les cotisations 2020 sont au ralenti. Pour l’eau douce, cela pose de vrais problèmes, les gens ne veulent pas prendre la carte puisqu’ils ne peuvent pas pêcher. Mais cela est normal, les choses rentreront dans l’ordre après la crise.
Notre fédération ne dépend pas directement du Ministère des Sports donc nous n’avons pas les mêmes contraintes. Il va y avoir un problème d’engorgement puisque tous les évènements sont reportés à l’automne. Quant aux salons, le Yachting de Cannes et le Grand Pavois sont maintenus mais à voir… L’activité des ports de plaisance est au ralenti voire nulle, les chantiers autour ne tournent pas. Toute l’industrie nautique est fortement impactée.»
Quelles sont vos actions actuellement ? « Nous avons un rôle d’information et nos trois employés à la Fédération sont en télétravail. Nous avons intensifié l’information en cette période. »
Comment voyez-vous l'après-confinement ? « Nos activités repartiront dès que le confinement sera levé mais doucement. Ce qui va poser problème ce sont les régions littorales, qui sont pour l’instant les moins impactées et donc les plus vulnérables. Si certaines régions arrêtent le confinement et se rendent en vacances au bord de la mer… A voir les mesures qui seront mises en place à ce sujet.
La vraie question à se poser est : est-ce qu’il y aura une activité nautique estivale ? Tout le monde l’espère mais personne ne peut répondre à cela.
Le retour à la normale sera compliqué, c’est évident. »
