

L’option dans l’ouest ne semble pas si payante et si certains comme Hugo Dhalenne (Skipper Macif 2025) et Adrien Simon ont rapidement décidé de repiquer au sud en gardant de la pression, un choix payant, pour les explorateurs de l’ouest, en revanche pas de miracle. Quelques marins continuent de pousser à l’ouest pour garder le plus longtemps possible une pression que vont perdre les sudistes. Léo Bothorel (Centre Excellence Voile - Secours Populaire 17), Chloé Le Bars (Endobreizh), Tom Dolan (Kingspan), Arthur Meurisse (Lioutou) et Titouan Marilley (Action Enfance No Limit) font front et espèrent bien que cette option sera payante.
Toujours bien accroché à sa première place, Jules Ducelier sur Région Normandie glisse vers le sud. Le vent semble un petit peu plus à droite que prévu ce qui permet aux figaristes d’opter pour le moment sur une route directe. Il faudra cependant bien franchir cette dorsale pour passer dans l’autre monde, celui du vent d’est qui devrait pousser les marins le long de la côte avant que celui-ci ne s’essouffle au fil des heures.
« Ce n’est pas facile, le vent tourne, tourne et retourne encore et pas forcément dans le sens que j’espère. Je continue de faire avancer et je fonce vers la dorsale qu’on va traverser dans la nuit. Mon schéma est assez clair mais après, il faut le coller à la réalité, ça va être plus compliqué. On fait quasiment tous du sud désormais pour aller traverser au-dessus du cap Ortega et on profitera du vent d’est pour glisser vers la Corogne » confie Hugo Dhalenne
Sur le plan d’eau, les écarts semblent légèrement se stabiliser mais la flotte est désormais étirée sur 53 milles de large entre Erica Lush sur Hope, la plus nordiste du groupe de l’ouest et Eliaz Morineau (Demain sans HPV) qui pointe au sud-est de la flotte.
Actuellement neuvième et dixième, Alexis Loison (Groupe REEL) et Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes) sont en embuscade à 1,8 et 2 milles de la tête de la flotte.
« Il faut bien être sur les réglages parce que le vent bouge beaucoup en force et en direction. On est un petit groupe de bateau à faire route vers le cap Finisterre ou du moins pas loin. On a un vent très à droite qui donne envie de faire la route directe. Je suis partisan de cette route là. On sent que la flotte est bien éclatée, je dois avoir un tiers de la flotte à l’AIS. Je crois en mon option et en ma route, sans me fier aux autres. On verra bien » analyse Alexis Loison.
De son côté, Quentin Vlamynck, navigue dans le sillage d’Alexis Loison et réalise une belle première partie de course.
« Je navigue en fonction des oscillations du vent, sous pilote et au près. Ça permet de biens se reposer. Le vent est plus à droite on va voir comment ça évolue mais je suis content d’être dans ce paquet d’une quinzaine de bateau. J’ai pu enlever des couches et ça c’est le bonheur », confie Quentin Vlamynck.