
Le départ de la Mini Transat s’est déroulé dans des conditions de vent léger samedi à 15h00 locales. Les 89 concurrents ont mis le cap sur un waypoint situé à 100 milles au sud-ouest des Canaries, destiné à leur permettre d’éviter une dépression située plus au nord. Ils mettront dès lors, d’ici environ 24 heures, le cap à l’ouest, sur la Guadeloupe.
« Je me réjouis énormément de partir », a déclaré Joshua Schopfer peu avant le départ. « L’escale était longue et c’est le moment de reprendre la mer. J’ai pu bien travailler sur mon voilier Mingulay, qui est désormais parfaitement prêt pour la traversée de l’Atlantique. »
Suite à l’annulation de la première partie de la course en raison de l’ouragan Gabriel, les régatiers ont dû se remettre en mode « régate »; ils savent que tout se jouera sur une étape. « On vit avec cette situation, on n’a pas le choix et il faut accepter cette situation. La Mini-Transat est l’aboutissement de deux ans de travail, parmi lesquelles de nombreuses autres régates. Je pars évidemment avec l’objectif de réaliser un bon résultat. Mais il y a forcément un côté aléatoire sur une course telle que la Mini-Transat et le bilan global devra prendre en compte ces deux ans de travail. Dans mon esprit, toute cette préparation était un grand succès, tant humain que sportif. Je pars donc traverser l’Atlantique sur une bonne base. Tout ce qui arrive à partir de maintenant sera du bonus. »
Après le passage du Waypoint, prévu dans environ 24 heures, les concurrents devraient toucher les fameux alizés. « Ils ont l’air plutôt établis, sur un régime de 15-20 nœuds, mais ça peut vite monter à 30 nœuds avec des franches bascules, et d’inévitables lignes de grains », précise le directeur de course Denis Hugues.
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