
Deux itinéraires, une même ambition : traverser l’Atlantique
Cette année encore, deux routes sont proposées. L’ARC "classique" reliera directement Las Palmas à Rodney Bay (Saint-Lucia), tandis que l’ARC+ a déjà quitté les Canaries début novembre pour rallier Grenade après une escale au Cap-Vert. Quel que soit le parcours, l’objectif reste identique : tracer une trajectoire de 2 700 milles nautiques vers la Caraïbe, portée par les vents d’est.
La diversité des bateaux est l’une des signatures du rallye : monocoques, multicoques, quelques unités à moteur, mesurant de 8 à 32 m. Plus de 8 000 bateaux ont pris le départ depuis la première édition. Le record absolu, détenu par Rambler 88 depuis 2016 (8 jours et 6 heures), témoigne du potentiel de la route, même si la grande majorité des équipages vise une traversée comprise entre 18 et 21 jours.

Une semaine intense avant le départ
Pour les participants, l’heure est à la préparation finale. La marina de Las Palmas est devenue un véritable village transatlantique où se croisent familles, équipages professionnels, premiers traversants et habitués de la route.
Au programme : contrôles de sécurité, briefings météo, ateliers dédiés au matériel, séminaires sur la vie en mer. Les journées sont rythmées par les listes de vérification, les derniers avitaillements et une série d’événements organisés par le World Cruising Club.
Pour cette 40e édition, quelques traditions font leur retour, notamment l’ARC Dinghy Race, qui attire toujours une foule hilare sur les pontons. L’ouverture officielle de la semaine, très suivie, a lancé le compte à rebours dans une ambiance mêlant excitation, concentration et impatience.

J-3 avant l’Atlantique
À mesure que le départ approche, la tension monte doucement. Les équipages testent une dernière fois leurs voiles, peaufinent les réglages, vérifient le matériel de sécurité. Les YB trackers ont été activés pour permettre au public de suivre le rallye en direct dès le coup d’envoi.
L’atmosphère est électrique mais bienveillante : chacun prépare sa propre aventure tout en profitant de l’énergie collective qui fait la réputation de l’ARC.
Pour beaucoup, cette traversée est un rêve de longue date. Une case à cocher dans une vie de marin. Dans cinq jours, ils pourront enfin larguer les amarres et prendre la route des alizés. À l’arrivée, à Saint-Lucia, les attendra comme toujours l’accueil chaleureux des Caraïbes et la satisfaction d’avoir franchi l’Atlantique.
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