
Nichée au fond de la vaste baie qui porte son nom, Douarnenez accueille jusqu'au 8 août prochain le Tour du Finistère à la Voile. L’occasion de découvrir cette cité maritime, ancienne capitale de la sardine.
La flotte engagée sur le Tour du Finistère à la Voile fait escale à Douarnenez jusqu'au 8 août, avant de mettre le cap sur Port-la-Forêt. Une escale de trois jours qui contribuera, tout comme les autres régates qu’elle accueille tout au long de l’année, au rayonnement de la cité finistérienne qui compte trois ports : le port de plaisance installé dans l’anse de Tréboul, où seront amarrés les bateaux du Tour du Finistère à la Voile, le port de pêche et le Port-Rhu. « Douarnenez organise tous les ans plusieurs régates, à l’instar du Grand Prix Guyader qui a lieu au mois de mai, et qui réunit de nombreuses embarcations différentes allant du kayak au maxi multicoque en passant par le Dragon ou encore le stand up paddle, précise Marylène Lestrehan-Cendre, directrice de l’Office du Tourisme du pays de Douarnenez. Nous accueillons également le Mondial Laser ouvert aux Optimist, aux Laser et aux planches à voile tous les deux ans, ainsi que d’autres régates telles que le Trophée Marie-Agnès Péron, sans oublier les Fêtes Maritimes de Douarnenez, un rassemblement de vieux gréements qui a eu lieu cette année du 24 au 27 juillet dans le Port-Rhu. Nos clubs nautiques sont très actifs en matière d’organisation de régates. Ces événements sont une belle vitrine pour la baie de Douarnenez qui est un très beau plan d’eau où l’on peut régater toute l’année ».
L’ancienne capitale de la sardine
Très active en matière de nautisme, la ville de Douarnenez est également connue pour ses conserveries de poissons. « Aujourd’hui, il y en a trois à Douarnenez, Petit Navire, Connétable et la conserverie artisanale Kerbriant, qui est la seule ouverte au public, ajoute Marylène Lestrehan-Cendre. La sardine fait partie intégrante de l’histoire de Douarnenez, qui présente un patrimoine urbain pittoresque composé d’anciennes conserveries et de maisons d’usiniers. Les vieux quartiers ont une vraie âme qui évoque le passé de la ville ». Le « Chemin de la Sardine » permet de découvrir ce patrimoine en marchant sur les traces des pêcheurs et ouvriers.
Faire escale à Douarnenez, c’est également l’occasion de découvrir le patrimoine historique de la ville, à commencer par le Port-Musée, un endroit insolite composé de bateaux à flots de toutes traditions et origines et d’un musée abritant une exposition permanente et des expositions temporaires. Cette année, l’exposition « The box » s’intéresse aux porte-conteneurs du monde entier. Dédié aux bateaux et aux hommes de Bretagne et d’ailleurs, ce musée est une invitation au voyage à travers les cultures maritimes du monde entier mais également aux rencontres avec des gens de mer. L’île Tristan vaut également le détour. « On peut y accéder à pied à marée basse avec un guide quand le coefficient de marée est supérieur à 85. Sinon, un bateau propose d’avril à octobre de la découvrir au départ du port de Tréboul, accompagné du garde de l’île, nous indique Marylène Lestrehan-Cendre. C’est un endroit protégé par le Conservatoire du littoral. On ne peut y accéder qu’avec un guide ou le garde ». À ne pas manquer également le site naturel et archéologique des Plomarc’h, libre d’accès, qui témoigne du passé gallo-romain de la ville. « Ce site est intéressant car il permet de se retrouver à la campagne tout en étant proche de la ville et du port. On peut y découvrir d’anciennes maisonnettes en pierres restées en l’état, mais également un site archéologique avec des cuves de salaisons datant de l’époque gallo-romaine, dans lesquelles on fabriquait du garum, une sauce à base de poissons fermentés dans une grande quantité de sel », précise-t-elle.