
La flotte engagée sur la 13e édition de la Quadra Solo, course par étapes organisée par la Société Nautique de Marseille, est arrivée mardi à Sanary-sur-Mer après une régate en rade de Marseille samedi et une étape de nuit entre la cité phocéenne et le petit port méditerranéen.
Les 39 bateaux jaugés IRC (10 solitaires et 29 duos, ndlr) engagés sur la 13e édition de la Quadra Solo, course à la fois sportive et conviviale réservée aux plus de 40 ans, font escale cette semaine à Sanary-sur-Mer d’où ils repartent ce jeudi pour une dernière manche qui les ramènera à Marseille. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir une authentique cité varoise.
Les pointus, bateaux de tradition, sur le devant de la scène
De son passé, Sanary-sur-Mer a conservé le caractère authentique d’un petit port de pêche, auquel se sont ajoutées au fil du temps des activités nautiques et maritimes mais également de loisirs, commerciales et artisanales. La ville accueille chaque année de nombreux touristes et plaisanciers séduits par son charme provençal, ses ruelles et placettes ombragées, ou encore ses restanques où poussent vignes et oliviers. Sans oublier les nombreux bateaux de tradition et autres « pointus » multicolores caractéristiques de la Provence, ancrés dans le port pour le plus grand bonheur des visiteurs. « Il y a une réelle volonté de la municipalité de Sanary-sur-Mer de mettre en avant les pointus dans le port. Certains, regroupés au sein de la Prud’homie des pêcheurs de Sanary-sur-Mer, s’en servent toujours pour aller pêcher », souligne-t-on à l’Office du Tourisme.
Indépendante d’Ollioules depuis 1688, Sanary-sur-Mer, lieu de villégiature très prisé des artistes et des écrivains, offre aujourd’hui à ses visiteurs un vaste panel de sites et monuments à découvrir dans une ambiance chaleureuse et conviviale chère au cœur des Sanaryens. « Il y a beaucoup de choses à découvrir à Sanary-sur-Mer et notamment dans le centre ville telles que la Tour de Sanary et son musée archéologique, nous indique-t-on à l’Office du Tourisme de la ville. C’est un tour romane construite entre 1266 et 1296 par le Seigneur d’Ollioules. On peut la visiter ou y aller pour la vue qu’elle offre sur toute la ville ». Érigée à proximité de l’ancien prieuré, elle symbolise l’acte de naissance de Saint-Nazaire, l’ancien nom de Sanary-sur-Mer.
À ne pas manquer également la Montée des Oratoires, accessible depuis le bout du quai Wilson qui mène à la chapelle Notre-Dame de la Pitié, l’Atelier des Artistes ou encore le chemin baptisé « sur les pas des Allemands et des Autrichiens exilés à Sanary », qui emmène les visiteurs à la découverte des maisons ayant abrité des écrivains et artistes allemands ou autrichiens qui ont trouvé refuge à Sanary-sur-Mer pendant l’Occupation. Ce parcours de mémoire est guidé par des plaques commémoratives qui indiquent qui a vécu dans quelle maison et pourquoi. À noter cependant que ces maisons sont aujourd’hui habitées et ne se visitent pas. Les amateurs de plongée pourront quant à eux visiter le musée international de la plongée autonome Frédéric Dumas, qui rend hommage au Sanaryen éponyme, l’un des pionniers de la chasse sous-marine et de la plongée, qui a notamment participé aux essais du scaphandre autonome mis au point par le Commandant Cousteau et l’ingénieur Gagnan. On y découvre certains trésors exposés à quelques encablures de lieux historiques qui ont fait de Sanary-sur-Mer la cité historique de la plongée sous-marine.