
Quelle est l'organisation au sein de la FIN actuellement ? « Depuis le début de la crise, toute l’équipe est au travail ! Nous avons ouvert un dispositif sur notre site internet qui est une sorte d’inventaire et d’analyse des textes réglementaires qui nous sont envoyés par les pouvoirs publics et dont on fait une petite analyse. Nous avons une cinquantaine de documents de référence et on fait des mises à jour quotidiennes de ces informations. C’est une démarche totalement ouverte à l’ensemble de la filière.
Nous avons également ouvert une messagerie covid-19@fin.fr pour répondre aux questions sur la mise en place de l’activité partielle par exemple. Nous faisons des réunions de métiers (une quinzaine depuis le début du confinement) afin de répondre aux questions secteur par secteur et d’écouter les différents professionnels qui participent à ces réunions. Et concernant ceux qui n’ont pas participé, nous avons organisé une opération de phoning depuis lundi 30 mars pour toucher ces adhérents. Le but est de leur montrer que nous sommes toujours présents à leurs côtés et bien sûr, de les informer le plus possible. Nous allons continuer sur cette lancée avec trois réunions avec les exposants du salon Nautic de Paris et qui ne sont pas nos adhérents. »

Quelles sont les prochaines étapes de communication envers la filière ? « Les prochaines étapes sont doubles : dans un premier temps, la FIN a rédigé un appel à la solidarité de la filière le 2 avril dernier. On appelle au respect des engagements contractuels des uns des autres et aujourd’hui il nous faut préparer la reprise de l’activité. L’unité et la solidité de la filière sont des éléments fondamentaux. Nous publions et actualisons toutes les aides régionales afin d’aider les entreprises, afin qu’elles puissent honorer leurs contrats, en plus des aides du gouvernement comme le prêt garanti et les fonds de solidarité. Nous répondons également à beaucoup de questions concernant la protection des salariés.
Dans un second temps, nous avons lancé une enquête sur les besoins des entreprises, en masques et gants notamment, car pour préparer cette reprise d’activité, il faut que l’on ait une idée du volume nécessaire concernant les divers outils de protection pour les salariés et vis-à-vis des clients. Ce qui n’est pas chose aisée mais c’est à la FIN de faire ce travail. »
Toutes ces actions sont-elles bien accueillies par vos adhérents ? « Nous avons de très bons retours de nos actions de la part de nos adhérents et des autres entreprises qui soulignent le rôle d’accompagnement que joue la FIN sur ce sujet et qui nous dise que les différents documents que l’on met en ligne sont utiles. Ce qui est pour nous une grande satisfaction. »