
Figaro Nautisme : Quel bilan tirez-vous de ces Jeux Olympiques ? Comment avez-vous vécu cet événement exceptionnel ?
Pascal-Eric Montazel : « Les Jeux Olympiques ont été un moment incroyable pour nous. En tant que supporter officiel, nous avons vécu l’événement avec beaucoup de fierté. C'était impressionnant de voir nos bateaux sur des scènes aussi prestigieuses, que ce soit sur la Seine à Paris ou à Marseille pour les épreuves de voile. Personnellement, j’ai même eu la chance de piloter l’un de nos bateaux lors des épreuves sur la Seine. L’engouement du public était palpable, c’était une expérience inoubliable. On s’est vraiment rendu compte de l'ampleur de l'événement et de la visibilité que cela apportait à notre marque.L'organisation autour des 72 bateaux que nous avons fournis pour les épreuves à Marseille ainsi que les 21 bateaux qui étaient sur la Seine, a été un véritable défi logistique, mais tout s'est déroulé à la perfection. L’équipe a travaillé dur pendant des mois pour préparer cette flotte. Voir tous nos semi-rigides numérotés de 01 à 93, aux couleurs de Paris 2024, prêts à encadrer les épreuves, c’était un grand moment de fierté. »
Figaro Nautisme : Quel a été l’impact des JO sur votre notoriété ? Sur la vente de bateaux ?
Pascal-Eric Montazel : « Les Jeux Olympiques ont vraiment dépassé nos attentes en termes de notoriété. Nous avons toujours été présents dans des événements majeurs de notre secteur, mais là, avec les JO, c'était une tout autre dimension. On a touché un public beaucoup plus large, aussi bien en France qu'à l'international. Le fait d’avoir nos bateaux présents lors d’un événement mondial, cela a changé la perception de la marque. On a eu beaucoup de demandes de renseignements, des personnes intéressées qui nous ont vu à la télévision ou sur place. Directement sur les sites des épreuves, les personnes n’hésitaient à venir nous poser des questions sur les bateaux et leur disponibilité. C’était un réel plaisir de constater en direct à l’engouement. Côté commercial, cela s’est également bien traduit. Près de 60 % de la flotte olympique est déjà vendue ! Le fait que ces bateaux soient des éditions limitées, numérotés et qu’ils aient servi aux JO attire beaucoup. Les gens se disent qu’ils achètent un morceau de l’histoire des Jeux, et c’est une opportunité unique. Ils bénéficient en plus de remises importantes, de l’ordre de 25 à 30 %, sur des bateaux quasi neufs, ce qui rend l’offre encore plus attractive. Ils ont servi entre 50 et 100 heures pendant les Jeux, donc ce sont vraiment des occasions très récentes. Actuellement, il en reste encore quelques-uns disponibles à la vente, mais il faut faire vite. Ce sont des modèles uniques, et une fois qu'ils seront vendus, il n’y en aura plus. Ce sont des semi-rigides de 6 à 7,60 mètres, tous entièrement équipés, donc très attractifs pour les collectionneurs ou ceux qui cherchent un bateau performant avec une histoire. Les prix commencent à 52 490 euros pour un modèle de 6 mètres, ce qui représente une belle opportunité pour ceux qui cherchent un produit exclusif à un prix avantageux. »

Figaro Nautisme : Vous avez participé aux salons nautiques d’automne. Comment se sont-ils déroulés ?
Pascal-Eric Montazel : « Les salons d’automne ont été excellents pour nous, que ce soit à Cannes ou à La Rochelle. Après les JO, on a voulu continuer sur cette vague positive, et cela a bien fonctionné. Nous avons mis en avant nos bateaux de la flotte des Jeux Olympiques, ce qui a attiré énormément de visiteurs. Nous avions axé la thématique de nos stands autour des JO, ce qui permettait de surfer sur l’engouement post-événement. Les gens étaient encore sous l’effet de la magie des Jeux et voulaient découvrir ces modèles uniques.Nous avons profité du Grand Pavois de La Rochelle pour présenter en avant-première le nouveau Coaster 54, qui est en réalité une refonte d’un modèle sorti il y a quelques années. Après avoir vendu plus d’une centaine d’unités, nous avons décidé d’apporter quelques améliorations à ce modèle très apprécié. Il reste particulièrement attractif pour les primo-accédants, et sera livré directement avec un moteur et une remorque, le tout pour un prix très compétitif, moins de 32 000 euros. Cette nouveauté a suscité un grand intérêt et les retours des clients ont été très positifs, confirmant que nos offres continuent de séduire. »
Figaro Nautisme : Quels sont les projets pour 2025 ?
Pascal-Eric Montazel : « Pour 2025, on va bien sûr continuer à surfer sur la vague de succès des Jeux Olympiques et des salons d’automne. Nous avons plusieurs projets en cours, notamment l’expansion de notre gamme de semi-rigides avec des innovations qui vont plaire à nos clients. Mais pour l’instant, l’accent est mis sur la finalisation des ventes des bateaux Paris 2024, ainsi que sur le Coaster 54 qui, je pense, va continuer à être un best-seller l’année prochaine. »
