
Des chiffres et du vertige
Il aura fallu une année entière de conception en ingénierie pour créer le projet Azzam. Quant à sa construction, et sa mise à l’eau, pas moins de trois ans. Il faut un équipage de cinquante personnes pour jouir de toutes les fonctionnalités des 180 mètres de ce yacht, le plus grand au monde qui détrône en 2013 celui de Roman Abramovitch et son Eclipse.
Sur les chiffres mirobolants, nous n’en sommes qu’au début. Continuons. Le navire de 13 136 tonnes, afin d’atteindre la vitesse de 30 nœuds (60 km/h), doit déployer 96 000 chevaux. Avec une telle puissance, on est en droit de se demander si le navire peut vraiment avancer longtemps. Avec ses 1 000 000 de litres de carburant, il avancera et longtemps ! Le propriétaire de cette œuvre nautique n’est autre que le Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, le président des Emirats Arabes Unis depuis 2004. Le coût de construction revenait à une modique somme de… 470 millions d’euros. Avec une fortune estimée à 19 milliards de dollars en 2014, on peut dire que le Cheikh s’est fait un gros plaisir.
Avec ses six ponts et un salon principal de 250m², l'Azzam peut accueillir un nombre très important d’invités. N'oublions pas l'indispensable héliport, situé à l'avant sur l'un des nombreux ponts. Le reste des données techniques, tout comme le luxe intérieur, est jalousement gardé par son propriétaire et le constructeur.
Les constructeurs du projet
Le navire a été construit par la société allemande de Lürssen, située à Brême, spécialisée dans la construction des navires de guerre, mais aussi dans la construction des navires de luxe. La décoration intérieure a été l’œuvre du français Christophe Leoni, tandis que l’extérieur a été dessiné par Nauta Design.