Jean-Pierre Dick a choisi de patienter jusqu’à ce week-end au mouillage avant de rallier les Sables d’Olonne. Il cherche les paramètres les plus sécurisants pour naviguer sans quille.
Jean-Pierre Dick se prépare au coup de vent
Le navigateur s’était fixé une limite de 25 nœuds, « 27 maximum », pour envisager la traversée du golfe de Gascogne. Il a donc choisi de faire une pause dans l’anse de San Ciprian, au nord du Portugal, pour éviter des vents de sud-ouest de 30 à 35 nœuds avec un passage de front en cours d’après-midi : le vent va tourner au nord-ouest en provoquant une mer croisée. Il reste toutefois inquiet de la solidité de son mouillage, voulant éviter la mésaventure connue par Bernard Stamm dont l’ancre avait chassé au mouillage.
« Cet après-midi, je projette d’aller nager pour vérifier le mouillage de cette bouée avant le coup de vent. Il y a pas mal de choses à préparer », a-t-il précisé lors de la vacation de ce jeudi. Ensuite, le marin espère se relaxer car la nuit dernière a été dure en raison du trafic maritime. « Le passage du cap Finisterre a été impressionnant », a-t-il également témoigné.
Samedi, dans le golfe de Gascogne, le vent devrait faiblir mais pas la houle de 4 mètres, il attendra donc dimanche matin pour reprendre la route vers les Sables d'Olonne.
Une fenêtre météo ce week-end
Jean-Pierre Dick a encore une trentaine d'heures de navigation jusqu'à la ligne d'arrivée. Des vents faibles de nord à nord-ouest sont attendus dimanche matin et pourraient lui permettre un départ dans des conditions quasi-anticycloniques. La houle sera assez longue avec un vent de travers qui deviendra de plus en plus portant. Pour son arrivée, lundi après-midi, on attend 15 à 20 noeuds de vent d'ouest. "C'est un vrai créneau de beau temps", analyse Eric Mas, directeur de l’information météo chez Météo Consult – La Chaîne Météo.
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