
Le concurrent espagnol a actionné ses balises de détresse ce dimanche. Son voilier a chaviré et il attend les secours dans son canot de survie.
Les secours ont survolé le voilier de Javier Sanso à 17H30. L'équipage de l'avion a repéré le marin à bord de son radeau de survie. Il faisait des signaux à la main et des signaux de fumée (feux à main) à côté de son bateau chaviré.
A 18h50, un hélicoptère (type EH101) a décollé de Tercera (Açores) pour organiser la récupération du skipper espagnol par hélitreuillage. Il devait arriver sur zone à 23h00 TU.
Il était 11h49, heure française, ce dimanche 3 février, lorsque les deux balises de détresse d’ACCIONA 100% EcoPowered ont été déclenchées. Le bateau était alors positionné par 31° 59.00 N et 27 26.24 W, soit 500 milles à l’ouest de Madère et 360 milles dans le sud de Sao Miguel (Açores). Quelques minutes avant l'avarie, Javier Sanso envoyait un mail pour relater ses conditions de navigation et ne signalait rien de notable, a signalé son équipe à terre.
Son dernier message avant son avarie était le suivant:
"La nuit a été agitée mais j’ai eu de bonnes vitesses. Au lever du jour, le vent est retombé et a laissé une mer de travers. Maintenant, il est plus irrégulier, avec des rafales de 11 à 20 nœuds et il y a pas mal de nuages. Ce qui me donne pas mal de travail. Entre la barre, les ballasts et le réglage des voiles, il est difficile de maintenir le bateau à bonne allure et garder le bon angle en permanence. Là tout de suite, l’électronique me manque. Même si je peux tout de même aller vite, n’avoir aucune donnée à propos des vents et des polaires complique pas mal les choses."
Le concurrent espagnol participait à son deuxième Vendée Globe après un abandon en 2000-2001. Son voilier 100% éco-efficient naviguait sans combustible fossile, avec uniquement les énergies produites par la mer, le soleil et le vent.