VIDEO - Le figariste rêve du Vendée Globe 2016 mais, pour cela, il lui faut de solides sponsors. Il compte bien sur l'effet magique de la transatlantique.
Le 17 mars prochain, l'Auxerrois Arnaud Godart-Philippe entamera sa première traversée de l'Atlantique en solitaire. Un long chemin depuis la rivière Yonne sur laquelle il a appris à naviguer avec le club des Régates sénonaises (qui fédère son club de mécènes). Mais cette dernière lui est toujours très chère au coeur comme en témoigne ses premiers mots lors de la présentation des skippers, ce mardi sur une barge Paris: «J'aimerais d'abord préciser que nous flottons en ce moment sur l'Yonne et non sur la Seine. Il y a eu une petite erreur hydrographique!» Le marin, qui a découvert la voile en écoutant la radio, a le phrasé aussi rapide que le rythme qu'il souhaite imposer à son bateau pour cette première transatlantique. «J'ai hâte de passer 20 jours, seul face à moi-même», assure-t-il. Voilà trois ans, qu'il rêve de s'aligner sur cette épreuve d'ouverture de la saison, «plus longue que les autres courses». Il a donc renforcé son bateau, dans la limite de son budget. Arnaud Godart-Philippe aimerait tant pouvoir naviguer sans avoir à se préoccuper de courir à la recherche d'un budget. «Je compte sur les retombées médiatiques de cette course pour convaincre un sponsor», explique-t-il. Sous peine de devoir renoncer à poursuivre sa saison 2013 en Figaro.
Interview en vidéo ci-dessous