VIDEO- Classé 12e du championnat de France de course au large en 2012, le marin, architecte naval de formation, prépare sa nouvelle saison avec un enthousiasme communicatif.
Côté sponsors, Yoann Richomme voit double avec le fidèle DLBC (depuis 2010) et le nouveau Module Création, une jeune société spécialisée dans la création d’espaces modulaires. Ces deux partenaires lui permettent de s’aligner cette année à sa première transatlantique en solitaire, le 17 mars à Brest. « Depuis que j’ai rangé le bateau au hangar, fin 2012, je trépigne d’impatience à l’idée de reprendre la mer » s’est-il exclamé lors de la préparation des skippers à Paris. Le skipper a fait ses comptes : il n’a jamais passé plus de 3 ou 4 jours en mer lors d'une course en solitaire. Cette fois-ci, il se prépare pour une vingtaine de journées de navigation. « C’est un challenge supplémentaire mais je n’ai pas trop de doutes, nous explique-t-il. Je connais l’exercice, je connais le support. » Yoann Richomme connaît la navigation en Atlantique. Il a commencé par visiter la mare avec son père, en revenant des Etats-Unis puis il a enchaîné avec plusieurs postes de décideurs en équipage. « Je suis en confiance et j’ai eu de bons résultats en entraînement » ajoute-t-il.
Et puis le marin nous a déjà habitué à quelques surprises, comme lorsqu’il a terminé en 19e position pour sa première Solitaire du Figaro (2010) et deuxième du classement bizuth. La saison précédente, il avait appris de marins très compétents comme Charles Caudrelier et Nicolas Lunven.
Pour sa première course de la saison 2013, la transatlantique Bretagne-Martinique, il s’attend à un match serré, à l’image de ses entraînements à Port-La-Forêt. Mais quand il parle de cette sévère compétition, son sourire est toujours là et son rire n’est jamais loin. Yoann Richomme est un marin tranquille.
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