
Du 8 au 10 mars, la Women's Cup accueillera des équipes 100 % féminines à Pornichet. Elles seront accompagnées par des sportives de haut niveau comme les filles de la filière olympique Anne-Claire Le Berre et Julie Bossard ou par la marraine de la compétition Samantha Davies. De beaux exemples qui ne cachent pas le manque de représentation féminine dans la voile de haut niveau.
Pour une Florence Arthaud, devenue célèbre pour sa victoire dans la route du Rhum 1990, combien de femmes se sont distinguées dans la voile ? Peu, très peu. Responsable du haut niveau à la Fédération Française de Voile et autrefois championne du monde en 470, Claire Fountaine se souvient ainsi qu’elle était la seule femme dans un univers masculin. Bien avant, une pionnière, Virginie Hériot, concourrait aux JO de 1928. Mais il a fallu attendre les JO de 2004 pour qu’une fille rapporte la seule et unique médaille d’or de l’équipe de France féminine: Faustine Merret, en planche à voile RSX.
Pas facile, même pour Samantha Davies
Si les filles sont aussi nombreuses que les garçons en apprentissage à l’école de voile, leur participation devient ensuite plus difficile. « Elles galèrent pour trouver un embarquement dans les régates et, à bord, on les cantonne toujours aux mêmes postes, rarement à la barre », déplore Cecil Kerviel organisatrice de la Women’s Cup. Pour ce rassemblement sportif et festif, 140 régatières, formant une trentaine d’équipages, vont en découdre à bord de J 80 dans une ambiance conviviale. Marraine de la manifestation, Samatha Davies applaudit des deux mains. « Même pour moi, m’imposer dans le milieu de la voile n’a pas toujours été facile », reconnaît la seule femme à s’être alignée au départ du dernier Vendée Globe.
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