VIDEO - Le skipper Tektôn - Région Martinique revient sur la Transatlantique solo Figaro après une 11e place lors de la Bénodet-Martinique en 2011. Cette fois-ci, le seul Martiniquais de la flotte espère bien arriver à Fort-de-France dans les dix premiers.
«Lors de ma première transatlantique solo en Figaro, je suis arrivé 11e et cette année je me suis fixé comme objectif de faire beaucoup mieux, lance aussitôt Eric Baray avec assurance. Je suis prêt et cela veut dire ce que cela veut dire...» Aussitôt après avoir présenté son objectif, le skipper qui n'a pas froid aux yeux se tourne vers ses concurrents et, dans un sourire, il ajoute qu'il sait que les autres skippers en veulent aussi. Très énergique, le natif de Fort-de-France se souvient avoir explosé des portes fermées lors de sa participation à la Transatlantique Bénodet-Martinique en 2011.
Si Eric Baray a pu devenir l'un des rares martiniquais à vivre de la voile, c'est grâce à son père qui l'a initié très tôt aux joies du nautisme. A l'âge de 10 ans, il participait ainsi à ses premières régates en Optimist avant de faire de la voile son métier, entre la voilerie (Eric Baray est agent Agent North Sails) et les compétitions. Aujourd'hui, il aide des jeunes pour former la nouvelle génération de la voile martiniquaise.
Son bateau à la coque très coloré lui permet aussi de transporter la Martinique sur toutes les mers du monde. «Voilà longtemps que je me bats pour que le nautisme devienne le fer de lance du dynamisme martiniquais, explique-t-il. Et j'ai bien l'impression que c'est le cas désormais.» Eric Baray fêtera ses 50 ans à l'issue de la saison 2013.
Interview en vidéo ci-dessous