
Les 15 concurrents de la Transat Bretagne-Martinique sont partis ce dimanche midi de Brest.
Sur le ponton, l’impatience concurrençait le stress qui commençait à peser lourdement sur les épaules du jeune bizuth Simon Troel, comme le notait Jérémie Beyou au moment de larguer le bateau des Recycleurs Bretons. Quelques mètres plus loin, le père de la seule femme de la flotte, Kristin Songe Muller, poussait le bateau de sa fille avec beaucoup d’émotion. C’est lui qui avait aidé la navigatrice à convoyer son bateau de la Norvège à la Bretagne avant sa première Solitaire du Figaro et il ne souhaitait pas manquer cette nouvelle étape importante : le départ de sa première transatlantique en solitaire. Même le soleil est venu aider les derniers navigateurs à quitter les pontons en éclairant le ciel chargé de Brest. Sur la digue, les spectateurs n’étaient pas en reste pour encourager le premier départ brestois de cette transatlantique solo du circuit Figaro.
Un départ sur les chapeaux de roue
Parmi les monotypes de 10 mètres, on repère facilement la silhouette majestueuse de la recouvrance et c’est tant mieux puisque c’est de ce voilier historique que sera donné le top départ. Le bizuth Yoann Richomme (DLBC- Module Création) coupe la ligne en premier, suivi de près par Fred Duthil (Sepalumic). Pendant ce temps là, Fabien Delahaye (Macif) fait demi-tour arès avoir mordu la ligne quelques secondes avant 13 heures.
Au premier classement de 16 heures, c’est Yann Eliès qui menait la flotte en grand favori. En deuxième place, on retrouvait Yoann Richomme (DLBC - Module Création), auteur d’un très beau départ, suivi d’Anthony Marchand (Bretagne-Crédit Mutuel Performance).
Les skippers doivent maintenant se préparer à une première nuit agitée en mer d’Iroise : 35 nœuds avec des rafales à 50.