Sidney Gavignet embarque Damian Foxall

S’il a un temps pensé à s’aligner le 3 novembre prochain au départ de la Transat Jacques Vabre avec Fahad Al Hasni, l’un des marins omanais les plus prometteurs du team Oman Sail, c’est finalement l’irlandais Damian Foxall que Sidney Gavignet a choisi pour courir la Transat Jacques Vabre à ses côtés à bord du MOD70 Oman Air-Musandam. « Fahad est l’un des meilleurs marins omanais et progresse bien mais c’est trop tôt pour naviguer en doubler avec lui à bord d’un MOD70. Ca arrivera sûrement, mais dans le futur, commente Sidney Gavignet. Proposer à Damian de faire la Transat Jacques Vabre avec moi s’est imposé comme une évidence. Il a tellement d’expérience au large sur les multicoques. Et puis nous avons déjà navigué en double ensemble. J’en garde de bons souvenirs ».

Meilleur coureur au large irlandais, Damian Foxall est un co-skipper de choix pour Sidney Gavignet. Vainqueur de la dernière édition de la Volvo Ocean Race à bord de Groupama 4 et de la Barcelona World Race en 2008 avec Jean-Pierre Dick, il a engrangé les milles au cours des trois dernières décennies, parcourant quelque 350.000 milles en course, que ce soit autour du monde ou sur des transatlantiques. C’est cette fois aux côtés de Sidney Gavignet qu’il tentera d’inscrire son nom au palmarès de la Transat Jacques Vabre. « J’ai déjà fait une transatlantique en double avec Sidney (Transat AG2R, ndlr) quand j’étais sur le circuit Figaro en 1997, au début de ma carrière. Nous avons beaucoup navigué ensemble mais également l’un contre l’autre sur des bateaux concurrents. On s’entend bien et on est très complémentaires. J’ai confiance en lui à 100%, ce qui est très important sur ce genre de course extrême. Je ne pouvais pas rêver mieux que Sidney pour faire la Transat Jacques Vabre », souligne de son côté Damian Foxall.

Sidney Gavignet et Damian Foxall retrouveront leurs camarades de jeu de la Route des Princes sur la Transat Jacques Vabre en novembre, en équipage réduit cette fois, alors que les étapes offshore du tour de l’Europe des terroirs se courent à six. « Ces bateaux ne sont pas faits pour être menés à deux. Ca sera un gros défi, poursuit le skipper irlandais. A part le pilote automatique, il n’y a pas grand chose qui soit adapté à la navigation en équipage réduit sur ces bateaux. Il y a beaucoup de choses à gérer pour deux personnes, mais Sidney est habitué à ça, et j’ai moi même fait quelques courses en double. Nous avons toutes nos chances, mais c’est une machine dure à contrôler. Il faut savoir quand pousser le bateau et quand relâcher la pression tout en restant à un haut niveau de performance ».

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