
Amélie Mauresmo baptisera le Class40 GDF Suez au Havre, le 2 novembre prochain la veille du départ de Transat Jacques Vabre, en présence du skipper, Sébastien Rogues, et de son co-skipper, Fabien Delahaye.
Si Amélie Mauresmo a accepté de devenir la marraine du Class40 de Sébastien Rogues, c’est avant tout une histoire de rencontre. « J’ai rencontré Sébastien en 2009 lors de l’Open GDF Suez via notre partenaire commun, GDF Suez. On a plutôt bien sympathisé et accroché. Cela ne s’explique pas toujours », nous confie l’ex-numéro 1 mondiale de tennis qui a mis un terme à sa carrière fin 2009. Déjà marraine du précédent bateau de Sébastien Rogues, Amélie Mauresmo a accepté avec plaisir d’endosser une nouvelle fois ce rôle. « Ce bateau marque une nouvelle étape dans sa carrière, il passe un cran au-dessus. J’avais à cœur de pouvoir continuer d’être à ses côtés. Et visiblement, cette envie était partagée. Je suis ravie d’être marraine de son nouveau bateau », poursuit-elle. Bien que peu familière avec le monde de la voile, l’ancienne joueuse de tennis s’intéresse tout de même au parcours du jeune skipper. « Je m’intéresse à son parcours, ses objectifs, son évolution. Je ne suis pas toutes les courses auxquelles il participe mais je me tiens au courant de ses résultats, de ce qu’il fait », poursuit-elle.
La voile, un sport tout aussi pointu que le tennis
En côtoyant le milieu de la course au large, Amélie Mauresmo a eu l’occasion de comparer la voile et le tennis. « C’est un monde que je connais peu mais que je trouve assez fascinant. La voile est en décalage avec mon sport, mais tout aussi pointue sur le plan de la performance physique ou la technique, commente-t-elle. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec Sébastien sur son expérience en mer, mais également sur ma carrière, c’est intéressant. L’an dernier, avant la Solidaire du Chocolat, j’ai un peu suivi sa préparation physique. Je trouve ça intéressant. Il y a une réelle recherche de performance et une grosse préparation physique et météo. Dans le tennis, la préparation n’est pas la même mais elle est tout aussi importante. On sent qu’il y a un réel souci du détail dans la préparation, une remise en question, qu’il essaie de voir ce qui ne marche pas et pourquoi, qu’il cherche ce qui peut faire avancer les choses ».
« J’adorerais naviguer avec Sébastien »
Si pour l’instant, Amélie Mauresmo n’a pas eu encore l’occasion de naviguer sur le bateau de Sébastien Rogues, elle espère bien en avoir un jour l’opportunité. « Je n’ai pas encore vu le bateau, je vais le découvrir au Havre. Je n’ai pas non plus navigué sur le précédent. Ce n’est pas évident de trouver un moment et de faire coïncider nos plannings respectifs mais on en parle. J’ai très peu navigué dans ma vie, juste de manière très ponctuelle et exceptionnelle. La mer et l’océan ne sont pas trop mes milieux de prédilection, mais ils me fascinent pas mal. Il m’avait proposé de faire une petite course l’an dernier à Lorient mais malheureusement, je n’ai pas pu. Pourtant, j’adorerais vraiment naviguer avec Sébastien. On en a envie tous les deux, il faut juste qu’on réussisse à trouver un moment. Je vais me faire quelques frayeurs, ça va le faire rire, mais ça sera sympa ».