
Après une saison en équipage à bord du MOD 70 Oman Air-Musandam, Sidney Gavignet et Damian Foxall s’aligneront ensemble au départ de la Transat Jacques Vabre. Deux hommes qui ont déjà couru ensemble en Figaro en 1997, et qui espèrent bien s’imposer dans leur classe cette année.
Sidney Gavignet aurait pu prendre le départ la Transat Jacques Vabre aux côtés d’un Omanais, mais c’est sur l’irlandais Damian Foxall qu’il a jeté son dévolu. Un choix qui s’est vite imposé comme une évidence. En effet, le skipper d’Oman Air-Musandam, Fahal Al Hasni, l’un des marins omanais les plus prometteurs de sa génération, n’est pas encore prêt pour ce genre de course en multicoque. Après une première transatlantique en double en 1997 sur l’AG2R et après s’être côtoyés pendant de nombreuses années, notamment sur la Volvo Ocean Race, le plus anglo-saxon des marins français et le meilleur coureur au large irlandais se retrouveront donc ensemble sur la Transat Jacques Vabre. Une course qu’ils espèrent tous deux gagner pour leur première participation en MOD70.
Damian Foxall vu par Sidney Gavignet
« Damian a une personnalité très volontaire. Mais même s’il a un fort caractère, nous arrivons à lâcher du lest car nous nous connaissons bien et il y a une vraie confiance mutuelle. C’est quand même quelqu’un d’un peu extrémiste, qui ne fait rien à moitié. Cela a pu être un défaut dans le passé mais depuis qu’il a une famille, il s’est assoupli. En mer, il ne lâche pas le morceau. Il sait bien gérer les priorités et a une énorme expérience en mer. Il a un CV nautique impressionnant. Pour moi, c’est la personne idéale pour ce genre de course. Et puis je garde un bon souvenir de la Transat AG2R que nous avions disputée ensemble en 1997. Nous avons le même engagement sur les courses, c’est important ».
Sidney Gavignet vu par Damian Foxall
« Je connais Sidney depuis longtemps. Nous avons souvent navigué ensemble, nous nous sommes même entraînés ensemble sur le circuit Figaro. Nous étions sur des bateaux concurrents pendant la Volvo Ocean Race. Sidney est très fort physiquement et mentalement, il met la barre très haute, que ce soit pour lui ou pour les gens qui l’entourent. Cela donne envie de matcher son énergie. C’est une qualité. Nous nous entendons très bien. C’est quelqu’un de très clair et carré qui dit ce qu’il a envie de dire. Avec lui, il n’y a pas de sous-entendu ou de non-dit, c’est important. Il a la niaque et l'envie de gagner, mais également une grosse expérience. Avec Sidney, on se fait confiance. C’est très important pour ce genre de course qui peut être extrême en MOD70. Une transatlantique à deux sur ce bateau demande une énergie énorme. Il faut faire confiance à 100% à son partenaire. Je ne pouvais pas rêver mieux que Sidney pour cette course en double ».
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