
Après plusieurs années sur le circuit Figaro Bénéteau, Eric Peron a décidé de concrétiser son rêve et de s’aligner au départ du prochain Vendée Globe. C’est dans cette optique qu’il a relancé récemment son club de partenaires.
Si pendant un temps, Eric Peron a songé faire son retour dans la voile olympique en Nacra 17, c’est vers le large que son regard se tourne désormais. Après quelques années sur le circuit Figaro, il rêve aujourd’hui de s’aligner au départ du prochain Vendée Globe. « J’ai essayé de trouver un sponsor pour la prochaine Solitaire du Figaro mais sans succès pour le moment. A priori, je devrais participer à la Transat AG2R en tant que co-skipper d’un bateau. La Solitaire du Figaro me plaît beaucoup et j’ai un vrai objectif de performance dessus mais j’ai également un autre rêve, le Vendée Globe, nous explique-t-il. Je suis en train de monter ce projet en parallèle et de chercher un ou plusieurs sponsors. Dans l’idéal, j’aimerais pouvoir monter un projet gagnant, comprenant la construction d’un bateau plus un budget de fonctionnement annuel de l’ordre de 1,2 M€, hors communication, mais je ne suis pas non plus contre un projet de plus petite envergure qui me permettrait de participer à la course ». Aujourd’hui, Eric Peron s’appuie sur son club de partenaires qui se développe de plus en plus pour tenter de réaliser son rêve. « Le Vendée Globe, c’est quelque part ce qui m’a poussé à aimer la voile, la course qui me faisait rêver quand j’avais huit ou dix ans. Je me souviens qu’on m’avait offert l’agenda du Vendée Globe pour Noël en 1990. Tous les jours, j’avais ces images de Vendée Globe devant les yeux. Je l’ai refeuilleté il n’y a pas très longtemps. C’est un agenda que j’aimais bien regarder avec mes yeux d’enfant mais là, je me suis dit que ça serait bien de réaliser un rêve en faisant tout mon possible pour y arriver », nous confie-t-il. C’est dans cette optique de Vendée Globe qu’il souhaiterait participer l’an prochain à la Route du Rhum, sur un bateau d’occasion.
Impliqué dans l’association Du Flocon à la vague, qui a pour ambition de créer une chaîne de solidarité pour la protection de l’eau en s’inscrivant dans une démarche éco-citoyenne, Eric Peron espère pouvoir associer son engagement à son projet sportif. « Cette association née sous l’impulsion de Bernard Crépel rassemble plusieurs sportifs dont je fais partie, tout comme Bixente Lizararu, Tony Estanguet ou encore Ophélie David. La protection de l’eau est une problématique qui me tient à cœur et à laquelle je suis sensible. M’impliquer dans cette association a vraiment du sens pour moi. J’ai envie de sensibiliser les enfants à la protection de l’eau en ayant des relations directes avec des écoles, des clubs ou des centres aérés, de leur parler de l’eau dans tous ses états, et de leur donner envie d’en prendre soin ».