Première course difficile pour Alinghi Red Bull Racing
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Les AC75 suisse et français ont disputé aujourd’hui le premier match de la Louis Vuitton Cup dans un vent instable en force et en direction qui a contraint le comité de course à retarder le départ de 35 minutes. Orient Express Racing Team a réussi à gagner le départ et à prendre l’avantage sur la gauche du parcours. Alinghi Red Bull Racing s’est bien battu pour réduire l’écart, notamment sur les bords de portant où il est revenu sur les Français, mais ces derniers l’emportent finalement grâce à une bonne lecture du plan d’eau et décrochent leur première victoire dans ces Round Robin. Demain, l’équipe suisse sera opposée à NYYC American Magic dans le premier match de la journée prévu à 14h10 CET.
Nicolas Rolaz, Trimmer : “Avec ce vent, il est très difficile de revenir quand vous êtes derrière. Il faut en permanence régler le bateau tout gardant un œil sur le plan d’eau pour repérer les meilleures risées. Nous n’avons pas appliquer la meilleure stratégie aujourd’hui. Nous pensions que la droite du parcours serait plus favorable et c’est aussi ce que disaient nos prévisions, mais au final, le côté gauche était bien meilleur. Notre adversaire sait également très bien lire le plan d’eau et défendre sa position, donc le jeu était compliqué dès le départ. Nous avons bien rattrapé sur les bords de portant, mais cela n'a pas suffi. C’est parfois dur à accepter, mais c’est ça la voile. On sait que cela peut arriver.
Ce n’est pas la première fois que l’équipe vit une journée difficile. Tout le monde a déjà perdu une course dans sa vie, quel que soit le sport. Nous devons juste rester concentrés sur la journée de demain et corriger les erreurs qui ont été faites.”
Augustin Maillefer, Cyclor : “Dans ce genre de conditions, vous n’avez pas vraiment le temps de faire une pause. Les lignes droites ne sont pas réellement des lignes droites puisqu’il faut en permanence suivre le vent. C’était très intense pour les cyclors aujourd’hui car il faut toujours donner plus pour rattraper l’adversaire. Nous étions derrière les Français et nous aurions voulu que ce soit l’inverse évidemment. Pour les jours à venir, chacun va se concentrer sur ce qu’il a à faire et nous allons montrer ce dont nous sommes capables, individuellement et en tant qu’équipe.”
Juan Vila, Météorologue / Testing Manager : “Les conditions de vent étaient vraiment instables et compliquées. Dès le départ, nous avons eu du mal à rester avec le bateau français. Ensuite, nous avons pris la première bascule du mauvais côté. La gauche du parcours était un peu plus favorable au départ puis cela s’est ouvert un peu. Quand vous êtes derrière, c’est difficile de revenir, mais dans l’ensemble l’équipage a fait du bon boulot pour réduire l’écart et saisir chaque opportunité, chaque bascule, pour rattraper.”