The Ocean Race de retour à Auckland en 2027 pour un 50e anniversaire mythique

Course au large
Par Figaronautisme.com

The Ocean Race, la course en équipage la plus exigeante et la plus longue au monde, fera son grand retour à Auckland en mars 2027. La ville néo-zélandaise, surnommée la "City of Sails", accueillera pour la 12e fois une escale dans l’océan Austral, marquant un moment symbolique pour le 50e anniversaire de la course.

©Ainhoa Sanchez/Volvo AB
The Ocean Race, la course en équipage la plus exigeante et la plus longue au monde, fera son grand retour à Auckland en mars 2027. La ville néo-zélandaise, surnommée la "City of Sails", accueillera pour la 12e fois une escale dans l’océan Austral, marquant un moment symbolique pour le 50e anniversaire de la course.

Un lien historique entre Auckland et The Ocean Race
La relation entre Auckland et The Ocean Race remonte à 1977-78, lorsque la ville a accueilli sa première escale lors de la Whitbread Round the World Race, précurseur de la compétition actuelle. Depuis, Auckland est devenue un lieu emblématique pour les marins de haut niveau, recevant 10 escales au fil des décennies (une s’étant déroulée à Wellington en 2006).
L’histoire de la course est marquée par des légendes néo-zélandaises comme Sir Peter Blake et Grant Dalton, qui ont inscrit leurs noms dans le palmarès. Plus récemment, Peter Burling et Blair Tuke ont été les figures locales de l’édition 2018, tandis que Daryl Wislang, double vainqueur de The Ocean Race, a remporté The Ocean Race VO65 Sprint en 2023.
Le président de The Ocean Race, Richard Brisius, souligne l’importance de cette escale :
"Nous sommes ravis de ramener The Ocean Race dans sa maison spirituelle à Auckland, une ville qui incarne l'esprit d'effort humain et de résilience qui définit cette compétition. Tout en célébrant les nombreux marins néo-zélandais devenus légendes de la course, nous nous tournons aussi vers l'avenir en invitant une nouvelle génération de marins néo-zélandais à relever le défi de The Ocean Race."

Un engagement fort pour la préservation des océans
L’édition 2027 ne sera pas seulement un grand rendez-vous sportif : elle s’inscrit aussi dans une dynamique environnementale forte. L'escale d'Auckland mettra en avant des solutions pour la protection et la restauration des océans. The Ocean Race collaborera avec les écoles néo-zélandaises pour renforcer la culture océanique et la sensibilisation à la mer, tout en s'inscrivant dans le défi 10 de la Décennie des Nations Unies pour l’Océan, qui vise à restaurer la relation entre la société et l’océan.
Le front de mer d’Auckland accueillera également le village de la course - Ocean Live Park, un festival de deux semaines dédié à la voile, à l’innovation technologique et au développement durable. Cet événement gratuit proposera des animations et des rencontres avec les équipages, permettant au public d’explorer le monde de la voile et de mieux comprendre le rôle essentiel de l’océan dans le climat mondial.

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© Ainhoa Sanchez/Volvo AB


Un soutien institutionnel et un impact économique attendu
L'importance de cet événement pour la Nouvelle-Zélande est soulignée par Simeon Brown, ministre d’Auckland, qui confirme le soutien du gouvernement :
"La Nouvelle-Zélande est une nation fière de la voile, et Auckland est bien connue internationalement comme la 'City of Sails'. Le gouvernement investit jusqu'à 4 millions de dollars pour aider The Ocean Race à revenir à Auckland en 2027. Cela constitue un élan pour l'économie locale, et je suis certain que les Néo-Zélandais suivront avec intérêt cet événement international majeur."
De son côté, le maire d’Auckland, Wayne Brown, se réjouit du retour de cette compétition emblématique :
"The Ocean Race est l'épreuve ultime d'endurance pour les meilleurs marins du monde, et son retour à Auckland est une excellente nouvelle. La Nouvelle-Zélande entretient une relation particulière avec cette grande course. La légende néo-zélandaise, feu Sir Peter Blake, a été le seul à concourir dans les cinq premières éditions de la Whitbread Round the World Race, remportant les six étapes de l'édition 1989-1990."
Il insiste également sur les bénéfices pour la ville et ses habitants :
"La City of Sails va être gâtée, avec des spectateurs pouvant admirer de près ces bateaux extraordinaires, sans oublier l'impact économique positif pour la région. C'est un événement gagnant-gagnant."

Une étape clé de l’édition 2027
L'escale d’Auckland sera une des étapes majeures de la course, comme le rappelle William Thomas, directeur général de 18K Sports, partenaire organisateur de l’événement :
"Sécuriser cette escale dans l'océan Austral pour Auckland est une opportunité majeure, car elle constitue une étape clé de The Ocean Race. Nous nous engageons à organiser un festival gratuit et inclusif où le public pourra admirer de près les IMOCA à foils et leurs équipages, tout en profitant d'une variété d'activités et de divertissements pendant deux semaines au Viaduct Harbour en mars 2027."
Auckland devient ainsi la troisième ville hôte confirmée pour The Ocean Race 2027, après Alicante (Espagne), qui donnera le départ en janvier, et Amaala (mer Rouge), qui accueillera l’arrivée au début de l’été. D’autres escales seront annoncées prochainement.
Avec cet événement, la Nouvelle-Zélande s’apprête à vivre un moment inoubliable, à la croisée du sport de haut niveau, de la passion maritime et de la sensibilisation aux enjeux climatiques. Rendez-vous en mars 2027 pour une escale qui s’annonce spectaculaire et historique !

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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