Voyage au coeur de Saint-Barth
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Gustavia
Gustavia présente un mélange d’habitations coloniales et de petites maisons en pierre et en bois, héritées de l’époque où l’île était une possession du royaume de Suède, au XVIIIe siècle. La ville se prête aux flâneries le long de ses boutiques de luxe détaxées et aux pauses à la terrasse des cafés, en espérant croiser peut-être quelques célébrités descendues de leur yacht.
La ville est construite autour de son port : la mer est donc omniprésente à Gustavia. Accessible à pied depuis le centre, la plage Shell Beach est la plus animée. Par la route, l’anse du Gouverneur offre un peu plus de tranquillité. On peut aussi prendre un peu de hauteur et profiter d’une belle vue sur la rade, en se rendant sur les vestiges du fort Gustave.
Fort Carle
Ce morne rocheux se situe au Sud-Ouest de Gustavia. Il est recouvert d’une forêt littorale sèche et porte à son sommet les vestiges d’un ancien fort datant de l’époque suédoise.
Le site du Fort Carl est un massif boisé préservé, aux portes de la ville. De par sa position stratégique, il offre à son sommet d’intéressants panoramas :
- au Sud-Est, vers l’Anse de Grands Galets (aussi appelée Shell Beach), dont la falaise est un site de nidification du Paille-en-Queue ;
- à l’Ouest, vers la mer, les îles environnantes (Saint Kitts & Nevis, Saba, Saint-Eustache et Saint-Martin), les îlets du Pain de Sucre et des Petits Saints ;
- au Nord-Est, vers la ville de Gustavia et son port.
La flore
Une végétation adaptée aux conditions arides de ce morne littoral se développe au Fort Carl. Il compte ainsi 56 espèces, la plupart endémiques des Antilles, appartenant à 29 familles différentes, dont 26 espèces arbustives ou arborées.
Sur les pentes du morne, on retrouve des espèces emblématiques de la forêt littorale sèche, comme le Mapou gris, la Cerise capitaine, le Bois fourmi, le Poirier pays ou encore le Gommier rouge.
Au sommet du morne, la végétation est davantage de type arbustive et herbacée. Au centre, on trouve un faciès de savane arbustive parsemée de roches volcaniques. Le Bois l’huile, le Jujubier ou encore le Cactus cierge s’y développent.
La faune
Lézards, insectes et oiseaux peuplent le site. Le milieu ouvert de la prairie xérophile du sommet est particulièrement favorable à l’entomofaune. Des iguanes peuvent se nourrir des feuilles des arbres sur les pentes du morne.
Les plages
En étant l’une des plus anciennes îles volcaniques de la chaîne des Petites Antilles, la nature des 22 plages de Saint-Barth est très florissante. Avec ses 32 kilomètres de côte, les plages sont souvent sauvages, laissées dans leur état naturel et bordées d’une riche flore tropicale. C’est le cas de Colombier, Corossol, Les Salines, Shell et Saint Jean. En rejoignant cette dernière, vous pourrez admirer les avions qui décollent de l’aéroport. Au nord-ouest, Corossol se trouve dans un petit port de pêche traditionnel qui garde son charme originel. Encore, l’Anse Marigot vous coupera le souffle avec son étendue de cocotiers, une rareté sur l’île. La plage la plus ample de Saint-Barthélemy est l’Anse des Flamands, qui vous étonnera avec un panorama magnifique sur l’île de Chevreau. Lors de vos promenades, vous pourrez observer des espèces de la faune locale, comme des iguanes, des tortues, des pélicans ou des colibris. Les plages sont l’endroit idéal pour pratiquer des sports nautiques tels que la planche à voile, le kitesurf, le surf et bien sûr la plongée sous-marine ou celle avec tuba.
Anse du Colombier
La pointe ouest de Saint-Barthélemy cache l'anse de Colombier, la plage la plus protégée de l’île. Ce petit havre de paix encore sauvage mérite bien quelques efforts sous le soleil caribéen avant de pouvoir s’y reposer.
Aucune route ne mène à l’anse de Colombier, il faut donc s’y rendre à pied, par un sentier serpentant dans les collines, depuis la route de Flamands et Petite-Anse. On peut aussi emprunter un chemin escarpé depuis le quartier de Colombier. La balade d'une vingtaine de minutes permet de profiter d’une vue magnifique sur la baie. Les moins sportifs peuvent s’y rendre par bateau.
Sur place, l’eau transparente de cette réserve naturelle est idéale pour la pratique du snorkeling. Equipé d’un masque et d’un tuba, on peut apercevoir de nombreuses espèces de poissons et quelques tortues marines. Sur le sable, le décor appelle au farniente. En haut de la colline, une seule villa surplombe l’anse de Colombier. Il s’agit de l’ancienne propriété de Rockefeller, le milliardaire américain à l’origine de l’engouement pour Saint-Barth dans les années 1960.
La réserve naturelle de Saint Barthélemy
Cet éclatement spatial rend la gestion et la surveillance plus difficile, mais permet de couvrir des environnements diversifiés et d’alterner des zones au régime de protection différent. La réserve naturelle protège des environnements sous-marins exceptionnels, tels que les herbiers et récifs coralliens. Ce sont les habitats de nombreuses espèces, notamment des espèces menacées. On dénombre 183 espèces de poissons en zone de réserve avec une augmentation des effectifs et des nombres d’espèces. Parmi les espèces rares, on peut citer le mérou de Nassau, la raie aigle ou l’hippocampe à long nez. Deux espèces de tortues sont fréquentes, la tortue verte et la tortue imbriquée, mais on observe parfois des pontes de tortues luth. Parmi les mammifères marins, citons la baleine à bosse et le grand dauphin. Pour les coraux, Saint-Barthélemy est un des sites les plus riches des Antilles françaises avec 51 espèces. Ils servent de refuge et lieu d’alimentation pour une multitude d’animaux : éponges (60 espèces), gorgones (27 espèces), oursins, mollusques (200 espèces), crustacés, poissons… Une cinquantaine d’algues différentes peuplent les fonds marins ainsi que 5 espèces de phanérogames dont l’herbe à tortue et l’herbe à lamatin. Quatorze espèces d’oiseaux marins nichent à Saint-Barthélemy dont la sterne bridée, la sterne fuligineuse et le noddi brun. Sur terre, on rencontre quelques espèces de mammifères (chauves-souris principalement), des échassiers (hérons et aigrettes), des limicoles et quelques rapaces. Les colibris et les sucriers sont bien présents. Les reptiles comprennent la tortue charbonnière, les anolis, l’iguane des Petites Antilles, l’iguane commun, l’améive de Plée et les couresses, serpents inoffensifs. Quelques amphibiens sont également présents dont l’hylode de Martinique.
Avant de partir, pensez à consulter les prévisions sur La Chaîne Météo Voyage.