Le Cap-Vert, la nouvelle destination préférée des français

Par Figaronautisme.com

Une température au-dessus des 20 degrés toute l’année, des paysages remarquables et une eau toujours chaude, le Cap-Vert séduit de plus en plus les vacanciers français.

Le Cap-Vert, archipel d’îles volcaniques, attise de plus en plus la curiosité des touristes européens et notamment français. La capitale, Praia, a enregistré en ce début d’année un succès sur les plateformes de voyage, avec une hausse de 177% des recherches. Situé juste en face des côtes sénégalaises, l’archipel bénéficie d’un climat agréable toute l’année, avec une température moyenne de 25 degrés. Chacune des îles du Cap-Vert offre son panel d’activités, et chacune d’entre elles se distinguent par ses particularités. Entre plages, sentiers de randonnée, spots de surf, villages typiques, les îles s’ouvrent de plus en plus au monde et au tourisme. Tour d'horizon.

Santiago, la plus peuplée

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Cidade Velha, ancienne ville coloniale sur l'île de Santiago© sous licence cc / David Stanley

L’île de Santiago est la plus grande des îles en superficie. Elle abrite la capitale Praia, ville la plus peuplée du pays. Devenue capitale du pays en 1770, cette ville a autrefois joué un rôle des plus importants dans le commerce d’esclaves. La ville de Cidade Velha, anciennement nommée Ribeira Grande, fut la première ville construite dans cette région, par les européens pendant l’époque coloniale. Ainsi, il est encore possible de visiter des vestiges bien conservés, comme la forteresse royale. La ville de Praia est un beau mélange des vestiges de la culture portugaise et de l’influence de la culture africaine.

Fogo, la volcanique

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Pico do Fogo, encore en activité© Aldo Bien - wikimedia commons

L’île volcanique de Fogo, située plus au sud de Santiago, possède le point culminant des îles du Cap-Vert. Le Pico do Fogo, volcan encore actif domine l’archipel à 2 829 mètres d’altitude. Cette île, où la force de la nature s’impose par le caractère du volcan a connu le 23 novembre 2015 son éruption volcanique la plus récente. L'accès au volcan est aujourd’hui ouvert et de nouveau accessible aux randonneurs. Bien que ce soit une île volcanique, de nombreuses cultures y sont pratiques, notamment celle du coton, du café ou encore de la vigne. La ville de São Filipe est la plus importante de l’île. On peut encore y admirer les grandes villas coloniales, où vivaient les aristocrates.

Maio, la plus intime

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© Bmveiga - wikimedia commons

La petite île de Maio, située au nord-est de Santiago est parfaite pour les séjours plus intimes. Ses côtes sont bordées d’immenses plages de sable blanc et fin. L’eau y est chaude et cristalline et invite au repos. Il est aussi recommandé de pratiquer la plongée sous-marine, afin de découvrir les richesses de la faune et de la flore marine. Selon la saison, il est très courant d'observer des tortues marines venir pondre leurs œufs sur ces plages. Cette petite île recense aussi quelques vestiges de son histoire, tels que l’église paroissiale le château de Maio ou encore le phare de São José. Plus au nord de l’île, le village de pêcheurs est absolument à voir, avec une baie située dans la plus grande zone d'exploitation forestière du pays, recouverte d'acacias.

Brava, la plus petite

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La ville de Furna© sous licence cc / F Mira

L’île volcanique la plus petite de l’archipel, avec une superficie de 64 km2. Un brouillard persistant, des plages de sable noire, l’ambiance y est étrangement agréable. La petite ville de Nova Sintra, est la principale attraction touristique de l’île où l’on retrouve des superbes maisons, fleuris. Un contraste intéressant avec les rochers volcaniques en arrière-plan.

Boa Vista, la désertique

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Épave du navire Cabo Santa Maria au nord de Boa Vista

Troisième plus grande île de l’archipel du Cap-Vert, l’île de Boa Vista est recouverte de dunes de sable, puisque l’on y trouve le désert de Viana. Idéale pour des excursions en quad. Le désert s’étend jusqu’à la frontière avec la mer et offre donc de grandes et magnifiques plages de sable fin. Le repaire parfait pour les amateurs de kitesurf et des bronzeurs. En parcourant l’île, on trouve des villages et villes avec des architectures rappelant celle européenne, imposée à l’époque. On peut admirer dans la ville de Rabil une ancienne église paroissiale, construite en 1801. Cette petite ville préserve son patrimoine culturel avec la fabrique de poterie artisanale.

Sal, la venteuse

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Les salines de Pedra de Lume

Son nom vient du portugais « sel », puisque cette île dispose d’une forte concentration de sel. Initialement, elle était nommée Lhana, en raison de ses reliefs plats. Les carrières de sel, utilisées et exploitées entre le 18e siècle et jusqu’au 20e siècle, sont encore visibles et visitables. Les salines de Pedra de Lume, situées dans le cratère d'un ancien volcan sont les plus connus. Aujourd’hui, l’île s’est développée autour des sports nautiques. Grâce à sa forme, les vents y sont favorables, les passionnés de kitesurf et de windsurf y trouveront leur bonheur.

São Nicolau, la verdoyante

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Dans les rues de Ribeira Brava

Ile située au nord-ouest de l’archipel, les habitants y vivent essentiellement de l’agriculture et de la pêche. Ici, le dépaysement est total. Des reliefs accidentés, comme ses sœurs volcaniques, les montages sont ici verdoyantes. Endroit idéal pour faire des randonnées. Les eaux sont quant à elles peuplées de poissons en tout genre. La pratique de la plongée sous-marine et du snorkeling est appréciée. La petite ville de Ribeira Brava fut construite en plein milieu d’une vallée, afin de contrer les attaques des pirates. Les rues sont étroites et les maisons sont colorées avec un style colonial. Elle était autrefois une ville bourgeoise, qui aujourd’hui vaut le détour.

São Vicente, la musicale

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Mindelo© sous licence cc / Hug Cirici

Située au nord de l’archipel, c’est la seconde île la plus peuplée, après Santiago. Mindelo, ville principale, s’ouvre sur une superbe baie aux eaux limpides et son grand port, qui a marqué l’histoire de la navigation au Cap-Vert. La ville a vu naître de nombreux artistes, ces nuits sont rythmées par la musique typique et locale et invitent toutes les personnes à danser dans les rues au clair de lune. Chaque année la ville accueille le plus grand carnaval de l’archipel, un événement de renommé mondial qui attire de nombreux visiteurs.

Santo Antão, la montagneuse

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Cette île, située à l’ouest de l’archipel, est les plus montagneuses des îles. Composée d’immenses pics montagneux et de vallées, les reliefs y sont des plus impressionnants. Passant d’un paysage sec et aride à une nature verdoyante sur les hauteurs de l’île, ce type de paysages réunit les conditions idéales pour la pratique de randonnée et ou trekking.

Chacune des îles peuvent apporter satisfaction aux touristes et visiteurs, elles offrent une variété de paysages, allant des plages de sable blanc aux montagnes verdoyantes, en passant par des volcans impressionnants et des vallées luxuriantes. L’archipel s’est ouvert au tourisme tout en gardant ancré sa culture. Le Cap-Vert est idéal pour ceux qui cherchent à échapper à la foule et au stress, offrant des endroits calmes et paisibles pour se détendre, mais aussi pour les sportifs amoureux de la nature.

Avant de partir, pensez toutefois à bien prévoir votre voyage. Bien que le Cap-Vert ait une histoire commune avec les pays européens, pour autant, l’archipel a sa propre économie. Ainsi, la monnaie locale est l’escudo cap-verdien, il est recommandé de payer uniquement en espèces. Par ailleurs, la langue officielle étant le portugais, la plupart des habitants parlent le créole cap-verdien. Attention aussi aux particularités de l’archipel, notamment la dangerosité de la mer. Il est conseillé aux navigateurs étrangers de prendre contact avec les autorités locales avant toute traversée.

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© Google Maps

Avant de partir, pensez à consulter les prévisions météo sur La Chaîne Météo Voyage et à télécharger l'application mobile gratuite Bloc Marine.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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