A la découverte des côtes corses

Par Figaronautisme.com

Le littoral corse, c’est un enchaînement de reliefs escarpés, de plages de rêve et de criques discrètes. Du Cap Corse aux eaux claires du Sud, chaque côte a son propre décor et son ambiance. Falaises, ports de pêche, villages perchés ou longues étendues de sable : ici, la mer façonne tout. Petit tour d’horizon des côtes qui façonnent l’Île de Beauté.

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Côte du Cap Corse

De Bastia à Saint-Florent, la côte du Cap Corse est une succession de falaises abruptes et de criques discrètes, cernées par un maquis dense. Les villages perchés dominent la mer, tandis que les anciennes tours génoises rappellent un passé de surveillance côtière.

Le climat y est souvent venteux, avec une mer pouvant être agitée, surtout côté est. Les plages sont rares et souvent constituées de galets ou nichées dans de petites anses rocheuses. Les amateurs de voile et de plongée sous-marine y trouvent des spots sauvages et peu fréquentés, parfaits pour une immersion en pleine nature.

Bastia, ville portuaire animée, est le point d’entrée principal du nord de l’île. Son vieux port, bordé de cafés et de restaurants, offre une ambiance méditerranéenne authentique. Plus au nord, Macinaggio est un point de départ pour explorer la réserve naturelle du Cap Corse. Centuri, réputé pour sa pêche à la langouste, séduit par son charme intact et son petit port aux allures de carte postale.

Côté gastronomie, le Cap Corse est connu pour ses langoustes grillées, pêchées directement à Centuri, ainsi que pour ses vins doux et le célèbre muscat du Cap. La cuisine traditionnelle fait aussi la part belle aux produits de la mer, notamment les supions farcis et la soupe de poisson.

Côte des Agriates

Entre Saint-Florent et l’Île-Rousse, la côte des Agriates est l’une des plus sauvages de Corse. Elle se compose de longues plages de sable blanc bordées d’une mer translucide, contrastant avec l’arrière-pays aride et rocailleux.

Le climat est méditerranéen, chaud et sec en été, avec peu de vent et une mer souvent calme. Les plages de Saleccia et du Lotu, accessibles uniquement par bateau ou par des pistes, sont parmi les plus préservées de l’île. Le kayak de mer et le paddle permettent d’explorer les criques secrètes et les eaux limpides.

Saint-Florent, souvent comparé à un "Saint-Tropez corse", est une station balnéaire animée avec un port de plaisance vivant, des bars et des restaurants en front de mer. C’est aussi un point de départ pour les excursions vers les plages isolées des Agriates.

Côté gastronomie, Saint-Florent est réputé pour ses vins de Patrimonio, premiers AOC de Corse, ainsi que pour ses fromages de brebis affinés dans le maquis. Les restaurants de la ville mettent en avant les charcuteries corses et le célèbre cabri rôti aux herbes.

Côte de Balagne

De l’Île-Rousse à Calvi, la côte de Balagne alterne entre plages de sable doré et petits villages perchés offrant une vue imprenable sur la mer. Cette région, surnommée le "jardin de la Corse", mêle oliveraies, maquis et reliefs doux plongeant vers la Méditerranée.

Le climat y est particulièrement clément, avec un ensoleillement important et des vents modérés. Les plages sont accessibles et propices à la baignade, notamment autour de Calvi et de l’Île-Rousse. La planche à voile et le jet-ski y sont très pratiqués, tandis que les amateurs de randonnée côtière apprécient le sentier du littoral entre les deux villes.

Calvi, dominée par sa citadelle, est l’une des villes les plus dynamiques de l’île, connue pour ses festivals et son ambiance estivale festive. L’Île-Rousse, plus paisible, séduit par son marché couvert et son littoral bordé de rochers rouges.

La Balagne est célèbre pour son huile d’olive AOC et ses biscuits traditionnels, les canistrelli. Côté mer, les poissons grillés sont incontournables, notamment le denti et la daurade. On y trouve aussi de savoureux fiadone, dessert à base de brocciu et de citron.

Côte de Porto

Entre Galéria et Cargèse, la côte de Porto est l’une des plus spectaculaires de l’île. Ses falaises de granit rouge plongent dans une mer d’un bleu intense, formant les célèbres calanques de Piana. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce littoral est d’une beauté sauvage.

Le climat est sec et chaud en été, avec des vents fréquents qui renforcent l’aspect dramatique du paysage. Les plages sont rares et souvent encaissées entre les rochers, accessibles uniquement à pied ou en bateau. La plongée sous-marine et les excursions en bateau permettent d’explorer des fonds marins riches en biodiversité.

Porto est le principal point d’escale de cette côte. Son petit port niché entre les falaises est un excellent point de départ pour visiter la réserve naturelle de Scandola ou s’aventurer dans les gorges de la Spelunca.

La cuisine locale met à l’honneur les produits de la mer, notamment la bouillabaisse corse et les langoustes. On y déguste aussi la pulenta, une galette de farine de châtaigne, souvent accompagnée de figatellu grillé.

Côte du Golfe de Sagone

De Cargèse à Ajaccio, la côte du golfe de Sagone est plus douce et accessible. Elle alterne entre longues plages de sable fin et petites criques encadrées par des rochers.

Le climat y est chaud et sec en été, avec une mer souvent calme, propice aux activités nautiques. Le snorkeling et le paddle permettent d’explorer les anses abritées, tandis que la voile est idéale pour longer la côte en toute tranquillité.

Cargèse, ancienne colonie grecque, se distingue par ses deux églises, l’une latine et l’autre orthodoxe, témoins d’une histoire unique. Plus au sud, Sagone est une escale paisible, prisée des familles et des plaisanciers.

La cuisine de cette région fait la part belle aux produits du terroir. Le miel du maquis, doux et parfumé, accompagne souvent les fromages corses. Le veau aux olives est une spécialité locale incontournable, mijoté lentement avec du vin blanc et des herbes sauvages.

Côte des Sanguinaires

À la sortie d’Ajaccio, cette côte rocheuse doit son nom aux îles Sanguinaires qui ferment l’entrée du golfe. Elle est composée de plages de sable et de promontoires offrant des points de vue spectaculaires sur la mer.

Le climat est particulièrement doux, avec un ensoleillement généreux. Les plages y sont nombreuses et facilement accessibles, idéales pour la baignade et la détente. Le jet-ski et la voile sont populaires, tout comme les excursions en bateau vers les îles Sanguinaires.

Ajaccio, ville natale de Napoléon, est une cité portuaire animée, où se mêlent ferries, bateaux de pêche et plaisance. Son marché regorge de spécialités locales, de la charcuterie corse au célèbre brocciu.

Côté gastronomie, Ajaccio est réputée pour ses oursins, dégustés frais en hiver, et ses aubergines à la bonifacienne, farcies et gratinées. Le fiadone et les ambrucciata, desserts à base de brocciu, sont incontournables pour terminer un repas.

Côte du Valinco

De Propriano à Campomoro, la côte du Valinco alterne entre plages de sable fin et criques abritées. Moins fréquentée que les côtes voisines, elle a su conserver un certain équilibre entre tourisme et authenticité.

Le climat est chaud en été, mais la brise marine apporte une fraîcheur appréciable. Le kitesurf et la planche à voile sont très pratiqués sur les grandes plages exposées au vent.

Propriano est une ville portuaire animée avec des restaurants et des bars en bord de mer. Son port accueille ferries et plaisanciers, tandis que les villages alentour, comme Olmeto, conservent un charme authentique.

La gastronomie du Valinco met en avant les viandes corses, notamment le cabri rôti aux herbes du maquis. La région est aussi connue pour ses figues et ses confitures artisanales, parfaites pour accompagner les fromages locaux.

Côte des Bruzzi

Entre Campomoro et Bonifacio, cette côte est l’une des plus sauvages de l’île. Elle se caractérise par ses formations rocheuses sculptées par l’érosion et ses criques isolées aux eaux cristallines.

Le climat est chaud et sec, avec des vents fréquents qui ont façonné le paysage. Les plages sont souvent dissimulées entre les rochers, accessibles uniquement par des sentiers côtiers.

Il n’existe aucun port sur cette portion du littoral, ce qui renforce son aspect préservé. La région est un havre de tranquillité où seuls les randonneurs et les amateurs de plongée viennent profiter du cadre exceptionnel.

Côté cuisine, cette partie de la Corse privilégie les produits simples et naturels. Les poissons grillés, pêchés le matin même, sont souvent accompagnés de légumes du maquis et de pain de campagne. On y déguste aussi du lonzu et de la coppa, charcuteries locales affinées à l’air libre.

Côte de l’Extrême-Sud

De Bonifacio à Porto-Vecchio, cette côte est l’une des plus touristiques de l’île. Elle se distingue par ses falaises calcaires abruptes et ses plages de sable blanc, dont Palombaggia et Santa Giulia, réputées pour leurs eaux turquoise.

Le climat y est chaud et ensoleillé, avec une mer souvent calme, idéale pour la baignade et les sports nautiques. Le paddle et le jet-ski sont très prisés, tandis que la plongée permet d’explorer les grottes sous-marines.

Bonifacio, perchée sur ses falaises, offre un cadre spectaculaire avec son port encaissé et ses ruelles animées. Porto-Vecchio, plus au nord, est une station balnéaire festive, connue pour ses soirées branchées et ses marinas.

La cuisine de l’Extrême-Sud se distingue par ses influences italiennes. Les aubergines à la bonifacienne sont une spécialité locale, tout comme le poisson à la "Porto-Vecchiaise", préparé avec tomates, ail et vin blanc. Les amateurs de sucré apprécieront les frappes, beignets corses parfumés au citron.

Côte des Nacres

De Solenzara à Aléria, cette côte est moins fréquentée que ses voisines. Elle se compose de longues plages de sable fin bordées de maquis, offrant un cadre plus calme et préservé.

Le climat y est chaud et sec, avec des brises marines qui rendent l’été plus agréable.

Le port de Solenzara est un point d’escale apprécié des plaisanciers. L’arrière-pays est marqué par les rivières descendant des montagnes, où l’on trouve des piscines naturelles propices à la baignade. La région est aussi connue pour sa production d’agrumes et de miel.

La gastronomie locale met à l’honneur les produits de la mer et de la terre. Les moules et les huîtres élevées dans l’étang de Diana sont très prisées, tout comme les plats à base de riz d’Aléria. Les pâtisseries à base de miel, comme les nicci (crêpes de farine de châtaigne), sont une douceur typique de la région.

Côte Orientale

S’étendant de Bastia à Solenzara, la côte orientale est la plus linéaire de Corse. Ses longues plages de sable bordées de forêts de pins offrent un cadre idéal pour la détente et les sports nautiques.

Le climat est plus tempéré que sur le reste de l’île, avec des précipitations plus fréquentes en hiver. La mer y est souvent calme, propice au ski nautique et au kayak de mer.

Bastia est le principal port du nord de l’île, animé toute l’année avec son vieux port, ses places ombragées et ses marchés colorés. Plus au sud, Solenzara séduit les plaisanciers avec son port tranquille et ses rivières où l’on peut se baigner en eau douce.

La cuisine de la côte orientale repose sur les produits du terroir. Les clémentines corses AOP, sucrées et parfumées, sont cultivées dans cette région. Le brocciu, consommé frais ou cuisiné en omelette, est une autre spécialité incontournable. Enfin, les vins locaux, souvent issus de cépages anciens, accompagnent parfaitement les repas.

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Avec ses paysages variés et son terroir riche, la Corse offre un littoral où chaque côte a son identité, aussi bien dans ses reliefs que dans sa cuisine. Des spécialités maritimes aux plats montagnards, chaque escale est une nouvelle découverte pour les papilles autant que pour les yeux.

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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