Vaiana en live action : les premières images ravivent l’envie de Polynésie française

Par Le Figaro Nautisme

Disney vient de dévoiler les premières images de la version live action de Vaiana. Quelques plans seulement, mais suffisants pour replonger dans l’atmosphère du Pacifique. L’occasion est idéale pour remettre en lumière la Polynésie française : un territoire où la mer, la culture et les paysages composent l’un des ensembles les plus saisissants du monde, et qui inspire autant les réalisateurs que les voyageurs.

Une mise en avant qui rappelle la force d’un territoire

La bande-annonce montre des silhouettes polynésiennes, une mer large et une lumière reconnaissable entre mille. Ces premières images replacent naturellement la Polynésie française dans le paysage médiatique. Elles rappellent l’existence d’un territoire immense, éclaté sur l’océan, mais profondément cohérent dans sa relation à la mer. La Polynésie inspire souvent le cinéma parce qu’elle possède une puissance visuelle difficile à égaler : l’océan y est omniprésent, la lumière change d’heure en heure, et les reliefs semblent parfois surgir du décor. La vidéo ne fait qu’esquisser cette atmosphère, mais elle suffit à raviver l’envie de retrouver cette intensité en vrai, dans les archipels.

Bande annonce de Vaiana, la légende du bout du monde :


Un archipel où la mer structure la vie quotidienne

En Polynésie française, la mer est une présence constante. Ce n’est pas une limite : c’est une route. Dès les premiers instants sur place, on perçoit ce lien étroit entre les habitants et l’océan. À Tahiti, les pirogues longent les côtes à la lumière du matin pendant que les ferries relient Moorea dans un ballet qui rythme la journée. Les pêcheurs préparent leurs lignes sous l’auvent des maisons, les enfants plongent depuis les pontons, les navigateurs lisent la houle d’un simple regard.
Le tourisme lui-même prend appui sur cette relation naturelle à la mer. Explorer la Polynésie, c’est multiplier les traversées : une passe turquoise aux Tuamotu, une croisière courte entre Raiatea et Taha’a, une arrivée by boat à Maupiti où le récif forme un couloir d’une beauté saisissante. Le voyage s’écrit davantage sur l’eau que sur la terre, ce qui donne à chaque déplacement une dimension presque méditative.
Cette vie tournée vers l’océan se ressent aussi dans les petites choses : la manière de préparer le poisson cru au lait de coco, le geste précis pour mettre une fleur de tiare derrière l’oreille, le son d’un ukulele qui résonne sur une terrasse en fin de journée. Ce ne sont pas des clichés ; c’est le quotidien de milliers d’habitants, et ce quotidien donne au voyage une saveur incomparable.

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Une culture portée par la mémoire, la transmission et l’accueil

La culture polynésienne est profondément vivante. Elle se transmet dans les familles, dans les écoles, dans les fêtes, dans les paroles prononcées au pied des marae. Les danses racontent des histoires de navigateurs, de cycles naturels, de liens familiaux. Les chants s’élèvent pendant les répétitions du Heiva, qui mobilisent des dizaines de groupes et transforment chaque île en scène ouverte où se rencontrent toutes les générations.
Pour le voyageur, ces traditions ne se limitent pas à des spectacles organisés : elles surgissent partout. Une répétition dans un centre culturel, une bénédiction avant une sortie en mer, une conversation avec un artisan qui explique le motif d’un tatouage... La culture est partout car elle fait partie du quotidien.
Et puis il y a l’accueil. Loin des formules convenues, la générosité des Polynésiens repose sur une vraie disponibilité. Une invitation à partager un repas, une explication donnée spontanément sur un marché, un conseil sur un sentier ou un lagon : la rencontre n’est pas un supplément, elle est au cœur de l’expérience touristique. C’est souvent ce sentiment d’être attendu, ou plutôt reconnu, qui donne au voyage une profondeur inoubliable.

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Des paysages d’une diversité rare, à vivre et non à observer

La Polynésie française possède une richesse géographique exceptionnelle. Chaque archipel raconte une histoire très différente, au point que l’on pourrait croire voyager dans plusieurs pays en un seul séjour.
À Huahine, les vallées se succèdent jusqu’à des baies où le temps semble suspendu. Les marae se cachent sous les arbres et les villages bordent l’eau avec une simplicité presque silencieuse.
À Bora Bora, le lagon sert d’écrin à une montagne qui joue avec la lumière au fil de la journée, transformant les couleurs de l’île d’heure en heure.
À Raiatea, l’île considérée comme l’un des berceaux polynésiens, la nature se partage entre forêts denses, anciennes plateformes sacrées et lagon protégé où l’on navigue comme dans un amphithéâtre ouvert sur l’océan.
Dans les Tuamotu, le contraste est total : des atolls immenses, ouverts, où les villages semblent flotter entre deux bleus et où la plongée révèle des paysages sous-marins parmi les plus spectaculaires au monde.
Aux Marquises, les montagnes imposantes donnent une profondeur rare aux paysages. On y ressent une puissance tellurique, une nature brute qui inspire depuis longtemps les artistes, écrivains, sculpteurs et tatoueurs.
Ce voyage à travers les archipels n’a rien de théorique : il s’agit d’expériences concrètes. Une randonnée vers une cascade à Tahiti, un tour en pirogue à voile à Taha’a, une plongée dérivante à Rangiroa, un lever de soleil depuis les sommets de Moorea. Chaque activité s’inscrit dans un décor changeant, toujours plus surprenant que ce que les images laissent deviner.

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Un art de vivre qui transforme la manière de voyager

La Polynésie française ne se visite pas comme une destination classique. On y apprend à ralentir, à écouter, à regarder. Le tourisme s’y développe autour de valeurs simples : prendre le temps, respecter le rythme local, privilégier la rencontre plutôt que la consommation rapide d’activités.
Les hébergements eux aussi participent à cette immersion. Une pension de famille sur un motu, une chambre ouverte sur un jardin tropical, un bungalow posé sur le lagon : chaque lieu encourage à profiter de l’instant. On se lève avec la lumière, on se couche avec les étoiles, on vit au contact direct de la nature.
Les marchés apportent une autre facette du voyage : fruits mûrs, colliers de coquillages, vanille de Tahaa, perles noires des Tuamotu, poisson frais préparé dans une feuille de bananier. Cet art de vivre laisse une empreinte durable. On quitte rarement la Polynésie sans l’impression d’avoir trouvé un rythme plus juste, plus apaisé.

La sortie de la bande-annonce de Vaiana remet simplement un territoire en lumière : la Polynésie française. Un lieu où la mer, la culture et la nature forment un ensemble d’une cohérence rare. Un lieu qui ne cesse d’inspirer les artistes, et surtout les voyageurs en quête d’évasion véritable.

© Disney

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...
Irwin Sonigo
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Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.