Le phare des Poulains à Belle-Île-en-Mer : le coup de foudre de Sarah Bernhardt

Culture nautique
Par Jean-Yves Réguer

Yves Le Duigou est arrivé en début d’après-midi au Phare des Poulains pour prendre son service. En été le phare n’est jamais allumé avant 9 heures du soir, à moins que d’épais nuages n’assombrissent le ciel. Si le gardien du phare est déjà sur place en ce 13 août 1894, c’est parce que le phare n’est accessible à pied sec qu’à certaines heures de la marée. Yves Le Duigou est venu de Sauzon où il réside, a traversé la plage et a commencé à faire le tour des lieux en attendant le crépuscule. En regardant vers le sud, il a aperçu une dame qui se dirigeait vers le phare. « Habillée comme ça, c’est pas quelqu’un d’ici… Et traverser à cette heure-ci… »

Yves Le Duigou est arrivé en début d’après-midi au Phare des Poulains pour prendre son service. En été le phare n’est jamais allumé avant 9 heures du soir, à moins que d’épais nuages n’assombrissent le ciel. Si le gardien du phare est déjà sur place en ce 13 août 1894, c’est parce que le phare n’est accessible à pied sec qu’à certaines heures de la marée. Yves Le Duigou est venu de Sauzon où il réside, a traversé la plage et a commencé à faire le tour des lieux en attendant le crépuscule. En regardant vers le sud, il a aperçu une dame qui se dirigeait vers le phare. « Habillée comme ça, c’est pas quelqu’un d’ici… Et traverser à cette heure-ci… »

La dame qu’Yves Le Duigou continue d’observer n’est pas très à l’aise sur les rochers. Elle souffre encore du genou depuis une chute sur un paquebot au cours d’une tempête au large de l’Australie. Mais elle est déterminée à aller prendre au phare les renseignements sur le fort qu’elle vient de découvrir et pour lequel elle a le coup de foudre. « A vendre. S’adresser au gardien du phare ». Elle décide d’y aller sans attendre. Pour y accéder, il va falloir qu’elle se mouille les pieds. Alors, elle s’assied sur un rocher, enlève ses souliers puis ses bas. Yves Le Duigou la regarde faire et prend ses jumelles. Il découvre les fines jambes blanches de la dame qui fait quelques pas, se ravise et revient se poser sur le rocher. Elle relève haut sa jupe et son jupon et baisse lentement sa culotte. Yves Le Duigou a entrevu une large tache sombre au sommet des cuisses de la dame…La dame tient en paquet les vêtements dont elle s’est défaite et reprend sa marche vers le phare eu soulevant bien haut les pans de sa robe comme si elle voulait exhiber son petit ventre un peu proéminent. Arrivée de l’autre côté de la plage après s’être mouillée jusqu’aux genoux, la dame pose ses vêtements, se sèche les jambes de la main et prend un petit mouchoir pour tamponner du haut en bas son épaisse toison pubienne. Yves Le Duigou n’a pas cessé de la regarder, un peu honteux mais surtout intrigué. Qu’est-ce que vient faire ici une dame du monde ? La dame a laissé retomber sur ses jambes son jupon, sa robe, a enfilé ses souliers et a repris sa marche.

« Bonjour Monsieur. Je suis Sarah Bernhardt. J’ai vu que le fort là-bas était à vendre et le panneau indique qu’il faut s’adresser ici, au phare… »

Yves Le Duigou est intimidé, impressionné, troublé aussi par la scène à laquelle il a assisté à l’approche de celle qu’il connait maintenant même s’il ne l’aurait pas reconnue. C’est donc Sarah Bernhardt, la vedette du théâtre. Même à Belle-Ile, on a entendu parler de Sarah Bernhardt.

Pourtant Belle-Ile en 1894 n’est pas une destination touristique. C’est une île de paysans et de marins-pêcheurs qui préfèrent l’entre-soi comme beaucoup de Bretons, d’autant que la plupart d’entre eux ne parlent pas français. De plus, la colonie pénitentiaire pour mineurs, déjà mal acceptée par les autochtones dissuade les touristes de venir à Belle-Ile et à fortiori de s’y installer. En revanche, la pêche prospère d’autant que la colonie en question fournit de la main-d’œuvre aux patrons pêcheurs. La sardine est abondante et les crustacés aussi. Le développement de la navigation au long cours vers les colonies a créé un débouché pour l’industrie de la conserve. Ce sont les débuts de la sardine en boîte qui va connaitre une grande expansion quelques années plus tard grâce à la Guerre des Boers. Les bateaux sont donc nombreux en Bretagne sud mais la navigation périlleuse. Les marins partent en mer avant l’aube, rentrent quelquefois de nuit et réclament un phare pour passer en sécurité le détroit entre la pointe sud de Quiberon et le nord de Belle-Île, un endroit pavé de rochers affleurants et la vitesse du courant dépasse souvent les 5 nœuds. Ce sera le phare des Poulains dont la construction commence en 1867 sous la direction de Léonce Reynaud et qui sera inauguré en 1868.

Léonce Reynaud n’a pas cherché l’originalité quand il s’est lancé dans cette construction : un phare de hauteur moyenne – 17 m-- accolé à une maison pour le logement des gardiens qui pour la plupart d’entre eux n’y séjourneront pas longtemps.

Le phare n’est pas toujours accessible une heure ou deux avant la marée haute- selon les coefficients-, mais n’est pas considéré comme un phare en mer. C’est un phare au bord de la mer, construit en moins d’un an. La seule véritable difficulté a été l’acheminement des matériaux du continent. Pour le reste, à part attendre que la marée permette l’accès à la petite presqu’île, la construction a été menée sans encombre. Enfin, sans catastrophe, ce qui à l’époque est déjà un exploit. Car en 1868, aucun ouvrier ni même de chef d’équipe n’a de montre et tous les endroits de France n’ont pas la même heure. Quant aux cadrans solaires, ils ne sont utiles que lorsqu’il fait soleil. Il faut écouter les cloches de l’église de Sauzon pas toujours audibles, selon les vents. Il faut surtout observer pour savoir quand vient le moment de traverser la plage pour se rendre sur le chantier ou pour le quitter. Celui qui a dû traverser la plage avec de l’eau jusqu’aux cuisses en plein hiver ou passer la nuit à la belle étoile en cherchant sur l’île un recoin pour se mettre à l’abri du vent, a été plus vigilant le lendemain…

Sarah Bernhardt est étonnée de la propreté de l’endroit. Yves Le Duigou tient à sa place et prend soin des lieux. Les gardiens de phare sont notés sur leur diligence : un phare s’allume quand la nuit tombe et doit être éteint quand le jour se lève. C’est à première vue tout simple, mais l’administration des phares et balises connait de gros problèmes de ce qu’on appelle aujourd’hui les ressources humaines.  La plupart des gardiens boivent trop et l’isolement ne fait qu’aggraver ces comportements. Ils ont tendance aussi à employer leur temps de présence à la pêche ou à faire visiter le phare moyennant des pourboires. Aussi la ponctualité pour allumer et surtout éteindre le phare n’est pas toujours irréprochable. Il y a des économies de combustibles à faire et la première disposition à prendre, c’est de veiller à ce que les gardiens ne s’endorment pas pendant leur service. Pour cela, il faut les empêcher de boire et les contraindre à entretenir les lieux. Les gardiens sont donc notés sur leur ponctualité et aussi sur la tenue du phare. Yves Le Duigou l’a bien compris. Pour rien au monde il n’accepterait de retourner dans un phare en mer comme Les Grands Cardinaux au sud d’Hoëdic où il a commencé sa carrière, alors il prend soin des lieux qui lui sont confiés. Il y a trois phares sur l’île et les inspections inopinées ne sont pas rares. Les cadres des Phares et Balises débarquent de Lorient et font le tour des phares dans la journée. S’ils restent plus longtemps, c’est pour virer un gardien incapable ou indiscipliné. Yves Le Duigou reste sobre aussi, parce que son épouse Annie veille. C’est une bigoudène qu’il a rencontrée douze ans plus tôt à Penmarc’h quand il a fait un stage de formation au phare qui est resté en service jusqu’à l’inauguration du Phare d’Eckmühl en 1897. Nommé au Phare des Poulains il y deux ans, Yves s’est installé avec sa famille dans une petite ferme à Sauzon. Le couple aurait pu habiter la maisonnette du phare. C’est un peu loin du bourg où leurs deux filles de 11 et 9 ans vont à l’école. Yves Le Duigou mène une vie rangée, au gré des marées. Au gré des récoltes aussi, surtout en ce moment car Annie attend son troisième enfant et Yves doit participer aux travaux de la ferme.

Yves Le Duigou enlève son béret et fait un signe de la tête : « Alors, comme ça, vous avez traversé à pied…

Sarah Bernhardt s’étonne qu’il s’adresse à elle sans dire bonjour, alors qu’il semble poli et timide (1.)

  • Je veux bien vous faire voir la maison, enfin le fortin, et vous aurez du goût au moins (2)... Mais maintenant c’est un peu tard. La mer n’a pas fini de monter. D’ailleurs vous n’allez pas pouvoir repartir de suite. Trois heures, pas loin, qu’il faut attendre. Ma doué, vous faire visiter là, maintenant, je ne peux pas (3)… Demain si vous voulez. »

Sarah Bernhardt n’a pas le choix. Elle doit maintenant attendre sur l’îlot bien entouré par le flux. Elle n’est pas familiarisée avec le fonctionnement des marées, mais elle comprend bien que ce n’est pas le gardien qui lui tend un piège. Elle s’est piégée toute seule… Il va falloir patienter trois heures. Sans un livre, sans papier ni crayon pour dessiner. Trois heures en compagnie de cet homme. Au demeurant, elle le trouve beau. Il doit avoir 35 ans. Moins de 40, sans aucun doute. Il a le visage rasé. Il sourit en découvrant de grandes dents blanches. Il est sec sinon maigre avec un visage carré et des mains étonnamment larges. Elle regarde ses mains et ne peut s’empêcher de les imaginer à la découverte de son corps. Mais elle sait qu’elle a déjà 49 ans, 50 à l’automne. Elle n’a pas grossi mais a pris un peu de ventre quand même et sa denture n’est pas aussi éclatante que celle de l’homme qu’elle se surprend à désirer.

Yves Le Duigou n’a pas une grande expérience des femmes. De ses 18 à ses 24 ans, il a été embarqué dans la Marine Nationale et s’il a eu la chance de ne pas croiser de bateaux ennemis, il n’a pas non plus beaucoup vu la terre. Yves Le Duigou, quartier-maitre manœuvrier sur la frégate-cuirassé La Magnanime s’est trouvé versé dans l’infanterie quand les intempéries de septembre 1870 ont contraint les navires de guerre à se mettre à l’abri dans les ports de la Manche. Le temps qu’il rejoigne son affectation à Châlons, l’Armistice était signé. La Marine qui devait assiéger les ports allemands s’est ramassée où elle a pu pour un caprice de la météo...  Yves Le Duigou a fait trois ans d’armée, quelques escales et quelques rencontres furtives et tarifées. Puis il s’est marié et depuis, comme on dit, « n’est jamais allé voir ailleurs… »

Il a pourtant bien l’impression qu’il plait à Sarah Bernhardt : son regard, son intérêt pour ce qu’il lui montre dans le phare et les explications qu’il donne. Et puis surtout la façon dont elle a jeté plus que posé, ses souliers, ses bas et sa culotte… Yves Le Duigou se dit qu’il doit se ressaisir, que ce n’est pas une vedette internationale comme Sarah Bernhardt qui va jeter son dévolu sur un petit gardien de phare sur une île perdue de cette arrière-province qu’est la Bretagne…

Alors, il lui fait visiter le phare. La maisonnette d’abord où le lit-clos, porte ouverte, en remet une couche à la tentation qui les gagne l’un et l’autre. Puis le phare lui-même. Il hésite. Ne sait pas s’il doit monter le premier ou passer derrière elle. Ils se touchent sans le vouloir ou peut-être en le voulant… Il passe le premier et elle le suit de près en dévorant des yeux les fesses viriles qui sont à portée de ses mains et de ses dents. Il lui montre la lentille de Fresnel, le bac à mercure. Il lui montre l’horizon aussi et tout semble magique, tout est troublant.

Ils descendent l’escalier. Il passe encore devant elle. Par deux fois, il se retourne et son visage, ses yeux, sa bouche sont juste à la hauteur des cuisses de Sarah. Il est sur le point de s’arrêter et de soulever la jupe pour découvrir la toison noire qu’il a aperçue quand Sarah a traversé la plage et y enfouir sa bouche avant même de la caresser de ses mains. Il n’a pas osé… Il s’est dit qu’elle le prendrait pour un effronté (4) et qu’elle pourrait penser qu’il s’attaquait à elle. Il se dit qu’il perd la raison : comment une femme de son rang pourrait accepter les avances d’un bonhomme insignifiant comme lui. Au pire, elle serait indignée. Au mieux, elle se moquerait de lui…

Sarah a bien failli aussi prendre délicatement la tête d’Yves entre ses mains et l’attirer vers elle, pour l’appuyer sur le haut de ses cuisses qu’elle est prête à entrouvrir. Mais elle n’a pas de culotte et ne voudrait pas qu’il se méprenne, enfin qu’il la prenne pour une femme de mauvaise vie. Elle préférerait qu’il l’entreprenne et qu’elle résiste un peu, juste comme il convient, pas trop non plus. Il ne faudrait pas qu’il se décourage et renonce trop vite.  Mais elle se dit qu’elle ne peut pas ou qu’elle ne peut plus susciter le désir chez un bel homme bien plus jeune qu’elle. Qu’elle a dû se faire des illusions quand elle a cru voir de la concupiscence dans son regard.  Elle se dit qu’elle s’y croit encore, mais que tous les hommes ne peuvent quand même pas être à ses pieds, elle qui en a séduits tellement. Puis elle est hantée par son âge…

Sarah Bernhardt est partie dès que la mer s’est retirée. Yves l’a suivie des yeux et l’a vue une nouvelle fois soulever sa jupe et montrer ses cuisses blanches.

Yves a allumé le phare et a veillé la flamme avant d’aller dormir dans le lit clos où il s’est imaginé entre les bras de Sarah Bernhardt. Il a peu dormi. Au lever du jour, il est monté au phare, a éteint la flamme et est rentré chez lui. Annie lui a donné un pokou trouz(5) quand il a franchi le seuil de la maison basse. « Ça a été cette nuit ? Youenn (6) ?

  • Pas de problème. J’ai dormi à peu près. Figure-toi que y a Sarah Bernhardt qui est venue, intéressée qu’elle est pour acheter le fortin. Tu veux que je te dise, Annie… Je crois qu’elle me cherchait, un peu…

Annie entend ce propos comme de l’humour :

  • Sûrement Youenn, qu’elle voulait frayer (7) avec toi ! Ben moi, pendant que t’étais pas là, y a Jean Casimir-Périer (8) qu’est venu. Il m’a cherchée aussi, et même qu’il m’a trouvée, figure-toi… »

Alors, Yves Le Duigou a replongé son nez dans son bol de café, s’est dit que sa femme avait sûrement raison de se moquer de lui et s’est demandé s’il n’avait pas rêvé…

Sarah Bernhardt est revenue le lendemain et Yves Le Duigou lui a fait visiter le fortin qu’elle a décidé d’acquérir. Yves Le Duigou est aussi devenu le gardien occasionnel des lieux qui ont été réhabilités en résidence de luxe. Sarah Bernhardt et son gardien sont devenus très proches. Trois ans plus tard Yves le Duigou a été nommé au phare de Goulphar, au sud de Belle-Ile, et ils se sont perdus de vue.                                        

  1. En Bretagne à cette époque et jusqu’au milieu du XXe siècle, on ne dit jamais « Bonjour ». On engage simplement la conversation.
  2. Expression de Bretagne sud : passer un bon moment ou éprouver de l’intérêt pour un endroit ou un évènement, c’est « avoir du goût ».
  3. Tournure du français influencé par le breton : on met le verbe à la fin du propos ou de la phrase.
  4. Expression désuète encore en usage en Bretagne au XXe siècle. Est qualifié d’effronté, celui qui a un comportement inconvenant.
  5. Un baiser en breton, d’amour ou d’affection. Un baiser un peu bruyant.
  6. Yves en breton, c’est Youenn ou Younn.
  7. Frayer. Expression bretonne. Fréquenter, flirter, voire aller au-delà.
  8. Casimir-Périer, président de la République en 1894.

 

  

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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