Ports antiques engloutis : quand l’histoire nous enseigne notre avenir…

Culture nautique
Par Le Figaro Nautisme

Sous l’étrave de nombreux voiliers qui croisent aujourd’hui en Méditerranée ou au Proche-Orient dorment des quais de pierre, des môles en béton romain, des entrepôts effondrés. Des ports entiers ont disparu sous la mer, engloutis par la montée des eaux, les séismes ou l’envasement. Pour un plaisancier, ces ruines sont d’abord des noms sur une carte ou des sites de plongée réputés. Pour les archéologues, ce sont des repères millimétrés qui permettent de reconstituer un trait de côte disparu et d’anticiper, en partie, le devenir de nos ports modernes.

Sous l’étrave de nombreux voiliers qui croisent aujourd’hui en Méditerranée ou au Proche-Orient dorment des quais de pierre, des môles en béton romain, des entrepôts effondrés. Des ports entiers ont disparu sous la mer, engloutis par la montée des eaux, les séismes ou l’envasement. Pour un plaisancier, ces ruines sont d’abord des noms sur une carte ou des sites de plongée réputés. Pour les archéologues, ce sont des repères millimétrés qui permettent de reconstituer un trait de côte disparu et d’anticiper, en partie, le devenir de nos ports modernes.
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Des mouillages d’aujourd’hui aux rades d’hier

Quand vous mouillez votre ancre dans la baie grecque de Vatika, au sud du Péloponnèse, vous flottez au-dessus d’un plan de ville vieux de plus de 5 000 ans. La cité submergée de Pavlopetri, parfois présentée comme la plus ancienne ville engloutie connue, s’étire entre 2 et 5 m de profondeur, avec ses rues, ses maisons et même ses tombes, cartographiées en 3D par les archéologues. Tout indique qu’il s’agissait d’un petit port de commerce de l’âge du Bronze, en lien avec la Crète voisine.
Plus au sud est, au large d’Alexandrie, de nombreux navigateurs croisent au large de la baie d’Aboukir sans imaginer qu’ils longent la façade portuaire d’un delta du Nil disparu. Sous 4 à 6 m d’eau, les villes de Thônis Heracleion et de Canopus, redécouvertes en 2000, alignent quais, statues colossales et temples éventrés, à 1,5 à 4 km des plages actuelles.
Les routes de croisière passent aussi à quelques encablures de l’immense port romain de Césarée en Israël, dont les digues en béton sont aujourd’hui morcelées à plusieurs mètres sous la surface, et de Portus, la grande plateforme portuaire de Rome construite à l’embouchure du Tibre, dont certains quais se trouvent maintenant en dessous du niveau de la mer.
Autrement dit, les ports antiques engloutis ne sont pas des curiosités lointaines. Ils jalonnent exactement les zones où vous naviguez en croisière, parfois dans moins de 10 m d’eau, parfois signalés sur les cartes électroniques par une simple mention de « ruines » ou de « site archéologique ».


Pourquoi des ports finissent sous la mer

Un port n’est jamais un édifice figé. Il est inscrit dans une zone littorale instable et mouvant. Les recherches menées depuis un demi-siècle sur les ports antiques engloutis ont permis de distinguer au moins 3 facteurs principaux pour expliquer ce qu’il leur est advenu.
Le premier est la montée relative du niveau de la mer. Dans le delta du Nil, l’analyse des sites engloutis montre une élévation moyenne supérieure à 3 mm par an sur les 1 300 dernières années, en partie liée au tassement des sédiments du delta. Résultat : des zones portuaires qui se trouvaient au ras de l’eau à l’époque romaine se retrouvent aujourd’hui à plusieurs mètres de profondeur.
Le deuxième facteur est l’affaissement local, parfois brutal, lié à des séismes ou à la liquéfaction de terrains meubles. C’est ce qui semble avoir frappé Thônis Heracleion et Canopus : les études géologiques combinées aux fouilles montrent un affaissement soudain de certains quartiers, superposé à un lent enfoncement du delta.
Le troisième est plus familier aux plaisanciers : l’envasement et la dérive littorale. Le grand port de Césarée, aménagé pour accueillir des navires de fort tonnage grâce à de gigantesques blocs de béton hydraulique, a vu son entrée se colmater progressivement par des bancs de sable. Dès le IVe siècle, les sédiments transforment le bassin en lagune, forçant les navires à rester au large pour décharger. Les structures portuaires, fragilisées et partiellement enfoncées par une activité tectonique locale, se disloquent ensuite sous l’effet des tempêtes.
Dans bien des cas, ces phénomènes se cumulent. Un port mal entretenu s’ensable, devient inutilisable, puis disparaît des cartes, pendant que la mer continue de grignoter le littoral ou que le sol s’enfonce.

Replique d'un navire de la periode mycenienne
Replique d'un navire de la periode mycenienne© Wikipedia


Pavlopetri, un port de l’âge du Bronze sous la quille

Pour un marin contemporain, Pavlopetri ressemble à un mouillage de carte postale : fond de sable, tenue excellente, abri correct par vent établi du nord, plage à quelques coups de palmes. Sous le bateau pourtant, les relevés bathymétriques ont permis de reconstituer environ 9 000 m2 de constructions, avec des rues, des bâtiments à plusieurs pièces et des tombes, datés pour l’essentiel du IIe millénaire avant notre ère.
Les analyses montrent que la ville s’est d’abord retrouvée très près du rivage, puis partiellement submergée à la suite d’une combinaison de montée des eaux et de micromouvements tectoniques. Aujourd’hui, les structures affleurent à moins de 3 m sous la surface. Pour la navigation de plaisance, c’est un cas d’école : une zone apparemment ouverte, mais où la moindre erreur de trajectoire au mouillage peut accrocher un mur antique ou une dalle taillée.
Les autorités grecques ont d’ailleurs classé le site, et une bonne discipline de navigation s’impose : lecture attentive des cartes, respect d’un rayon de protection autour des ruines, et, si l’on souhaite plonger, passage par les centres locaux qui encadrent l’accès.


Thônis Heracleion et Canopus, l’ancien carrefour du delta

Au large d’Aboukir, les plongeurs travaillent dans une eau chargée de limon, mais les images qu’ils ramènent sont spectaculaires : colonnes monumentales, sphinx renversés, quais massifs, blocs de granit arrachés à leurs fondations. Ce décor n’est pas celui d’une cité mythique inventée, mais celui des véritables portes maritimes de l’Égypte pharaonique puis hellénistique.
Les reconstructions montrent que les chenaux du Nil et la ligne de côte étaient situés plusieurs kilomètres plus au nord que la plage actuelle. Les ports fonctionnaient au contact direct des voies fluviales, dans une zone deltaïque saturée d’eau. La moindre variation du régime du fleuve, un séisme ou une tempête exceptionnelle pouvaient fragiliser ces terrains. Les études récentes parlent de glissements de terrain sous-marins, de liquéfactions de sédiments et de tassements rapides, qui auraient fait s’affaisser les quartiers portuaires en quelques siècles à peine.
Pour les navigateurs modernes, ces travaux ont un intérêt très concret. Ils montrent à quel point un delta peut se transformer à l’échelle d’une vie humaine. Quand on entre aujourd’hui dans un port construit sur des alluvions récentes, on retrouve les mêmes problématiques : chenaux qui s’ensablent, digues qui s’enfoncent plus vite que prévu, quais à rehausser. Les ports antiques engloutis ne sont pas seulement des curiosités archéologiques, ils sont des avertissements.

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Portus et Ostie, la façade maritime de Rome en mouvement

Au nord de l’aéroport de Fiumicino, les plaisanciers qui remontent le Tibre croisent une succession de bassins, de digues et d’étangs. Sous cette géographie apparente se trouve Portus, le grand complexe portuaire voulu par Claude puis Trajan pour désengorger Ostie et sécuriser l’approvisionnement de Rome.
Les études géo archéologiques ont reconstitué, à partir de forages et de datations fines, la position du niveau marin antique au contact des quais. Les coquillages fixés sur les maçonneries servent de repère pour évaluer la hauteur de l’eau à l’époque romaine. En comparant ces altitudes avec le niveau actuel, les chercheurs estiment que la mer s’est élevée d’environ 1 à 1,5 m dans le secteur depuis la construction du port, tandis que les dépôts fluviaux remaniaient en permanence la topographie.
Aujourd’hui, une partie des quais est sous l’eau, une autre s’est retrouvée à l’intérieur des terres, isolée du rivage par les apports du Tibre. Pour qui entre dans un port de plaisance moderne en zone deltaïque, ces travaux donnent une clé de lecture : le plan d’eau que vous utilisez aujourd’hui n’a rien d’intangible, et l’entretien des chenaux n’est qu’une course permanente contre la dynamique du fleuve et de la mer.


Césarée Maritime, un port romain en béton qui n’a pas résisté à la mer

Sur la côte israélienne, Césarée est devenue une escale appréciée pour son ambiance et son site archéologique terrestre. Ce que l’on voit depuis le quai actuel n’est pourtant qu’une petite partie de l’histoire. Le port antique, Sebastos, s’étendait largement au large, protégé par des digues et des môles réalisés en béton hydraulique coulé dans d’énormes coffrages. Certains blocs atteignaient près de 390 m3, ce qui en fait une des plus grandes réalisations de génie maritime de l’Empire romain.
Les investigations géophysiques récentes ont permis de cartographier en détail ces structures immergées. Elles confirment que plusieurs tronçons se sont affaissés le long de failles actives et que les ouvrages ont été handicapés par un enfoncement progressif dans les sédiments. Dès l’Antiquité tardive, la houle rentre plus facilement, le bassin s’ensable, l’entretien n’est plus suffisant, et le port finit par être abandonné au profit de mouillages forains.
Là encore, la situation parle aux plaisanciers. Un port pensé comme une forteresse contre la mer, surdimensionné pour son époque, n’a pas tenu face à une combinaison de mouvements de terrain et d’aléas météo. Pour nos marinas contemporaines, construites parfois au plus près de la plage sur des zones peu profondes, la question de la pérennité des ouvrages est exactement la même.


Ce que ces ports engloutis changent pour la navigation de plaisance

En pratique, qu’implique cette histoire pour un navigateur de grande croisière ou un plaisancier côtier ? D’abord, une manière différente de lire les cartes. Lorsque vous voyez, sur votre écran ou votre carte papier, une zone de « ruines » ou « d’anciennes structures » à quelques mètres de profondeur, il ne s’agit pas seulement d’un décor pour plongées. Ce sont des ouvrages de génie maritime, souvent massifs, qui peuvent provoquer des ressacs inattendus, des turbulences, voire constituer des dangers réels pour l’ancre ou vos appendices. Dans certaines régions, les autorités interdisent justement le mouillage sur ces sites pour protéger les vestiges mais aussi pour des raisons de sécurité.
Ensuite, ces ports engloutis rappellent que le trait de côte est mobile. Quand vous voyez un chenal régulièrement dragué, un quai rehaussé ou un enrochement fraîchement consolidé, vous observez la même histoire que celle de Thônis, de Portus ou de Césarée, mais compressée sur quelques décennies. Les archéologues parlent de « palaeoportologie » pour décrire cette discipline qui croise structures portuaires anciennes et géomorphologie littorale. Le but n’est pas seulement de reconstituer le passé, mais bien de fournir des éléments aux ingénieurs et aux décideurs qui travaillent sur les ports d’aujourd’hui.
Enfin, pour les plaisanciers qui pratiquent la plongée ou la randonnée palmée, ces sites sont des escales à part entière. Pavlopetri, Césarée, certaines anses de Turquie lycienne ou de Croatie offrent des vestiges accessibles dès 2 ou 3 m de profondeur. Les courants, la visibilité et la houle peuvent s’y révéler changeants : une raison de plus pour préparer la sortie avec une consultation attentive des prévisions marines, et de respecter strictement les consignes locales.


Naviguer au-dessus des archives de la mer

Savoir qu’un port antique dort sous l’étrave change la manière dont on regarde une rade. La ville engloutie n’est plus un mythe romantique, mais un morceau de littoral qui a bougé, parfois très vite, sous l’effet combiné de la mer, des fleuves et de la tectonique.
Pour les archéologues, ces sites sont des archives uniques sur la manière dont les sociétés antiques ont construit et entretenu leurs ports. Pour les plaisanciers, ils constituent un rappel très concret de la fragilité des ouvrages que nous utilisons au quotidien, et une invitation à une navigation un peu plus attentive aux fonds, aux courants et à l’histoire des côtes que nous longeons.

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...
Irwin Sonigo
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Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.